Les fêtes et la compassion

Les jours de fêtes, il y a une excitation particulière, beaucoup de mouvements dans les rues, dans les magasins. C’est une période particulière, car nous arrivons à la fin de l’année et nous sommes tous appelés à faire un bilan de notre vie. Souvent sous prétexte des fêtes, nous avons aussi beaucoup d’attentes.

Cette agitation externe est probablement aussi le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de chacun.

Combien de fois vous vous-êtes dit que c’était la dernière fois que vous alliez adhérer aux fêtes, car quelque chose n’a pas fonctionné selon vos attentes ?

Alors pourquoi n’arrivons-nous pas à changer ce que nous ne voulons plus ?

Chaque année, les attentes, les envies, les désillusions sabotent le but des fêtes. Vivre des jours tranquilles, dans une belle atmosphère, en famille, en harmonie, dans la joie et dans la bonne humeur avec le sens de gratitude pour tout ce qu’on a et pour tout ce qu’on est.

Pour certaines personnes, les fêtes sont des moments de prière profonde où ils se reconnectent à leur spiritualité à travers leur religion ou pas.

Cette grande machine de mille engrenages se remet en route avec tout ce qui suit.

Pourquoi créons-nous toujours les mêmes dynamiques embêtantes ?

Pourquoi nous laissons-nous guider par nos egos, sont-ils plus fort que tout ?  Est-ce vrai tout ce qu’ils nous font faire, tout ce qu’ils nous disent ? Qui dit vrai ? Nous ou eux ?

Il y a des gens pour lesquelles les dires de leur ego était tellement durs qu’ils n’ont pas supporté ce poids. Ils ont suivi de fausses pistes jusqu’à mettre fin à leur vie.

Les fêtes amènent un mélange de tout. Il y a ceux qui se sentent seuls au monde et ceux qui le sont vraiment. Ils luttent pour vivre, pour rester dans ce monde.

Il y a ceux qui ont tout et qui ne le voient pas.

Ceux pour qui tous les jours sont pareils, qui n’ont pas besoin des fêtes pour se sentir heureux ou pour découvrir la tristesse.

Ceux pour qui il faut être heureux, ceux qui ont les meilleures intentions du monde entier. Ceux qui trouvent tout inutile, ceux qui se plaignent de tout et de tout le monde.

Ceux qui ont des agendas toujours pleins et qui n’ont jamais le temps pour les autres. Ceux qui s’échappent le plus loin possible.

Ceux pour qui tout doit être parfait, lumineux.

Ceux qui attendent les fêtes pour se disputer ou tout casser.

Ceux qui sont naturellement contents et finalement, ceux qui essayent de gâcher le bonheur des autres !

Eh oui, nous sommes compliqués parfois, c’est comme si nous étions toujours des enfants qui se bagarrent à l’école enfantine !

Je propose cet article non pas pour juger qui que ce soit, même pas moi-même, mais pour réfléchir et se concentrer sur ce que nous souhaitons attirer dans notre vie.

Si nous voulons vivre de beaux jours de fête, si nous voulons être sereins, en bonne compagnie et vivre la magie, si nous désirons avoir le cœur heureux et plein d’amour, comment devons-nous comporter ? Où notre regard doit- il se poser ? Que pouvons-nous faire ou ne pas faire pour notre bonheur et celui des autres ?

Je pense que dans un monde idéal, il serait très utile d’avoir de la compassion, c’est à dire avoir la capacité de regarder les autres, de se mettre à leur place et prêter une oreille attentive pour essayer de comprendre qui est l’autre et d’être dans une relation du style :

« Moi je suis un peu toi et toi tu es un peu moi ».

« Cela me rend triste lorsque je te sens malheureux »

Explorons la compassion ces prochains jours, ces prochaines semaines. Ayons donc un esprit ouvert et bienveillant, d’attention-intention les uns envers les autres dans une attitude de respect profonde de l’être humain, afin de transformer nos souffrances et nous entraider à guérir.

Bonnes fêtes à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une réflexion sur « Les fêtes et la compassion »

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