Comment apprendre à se centrer ?

Apprendre à « se centrer » veut dire atteindre un état d’esprit Alpha, qui est aussi l’état typique de la méditation.

La méditation, en fait, scientifiquement, n’est rien de plus que la réduction des fréquences cérébrales pour atteindre un niveau de vitesse Alpha.

Comme nous l’avons déjà vu, il a été démontré que lorsque le cerveau ralentit sa vitesse, il augmente en même temps également sa puissance sur différents fronts.

C’est pourquoi les bienfaits de la méditation sont si grands.

En appliquant les bonnes techniques au niveau Alpha, il devient possible de résoudre n’importe quel type de problème et surtout, il est possible de libérer l’esprit des schémas mentaux limitants qui empêchent la plupart des gens d’obtenir une vie pleine et satisfaisante. De plus, travailler correctement à ce niveau permet de surmonter des problèmes de santé tels que la migraine, l’insomnie et de nombreuses maladies psychosomatiques.

Il est très important que le corps et l’esprit soient détendus, car il est généralement beaucoup plus facile de détendre l’esprit que le corps. Cependant, il est essentiel que ce dernier atteigne également un état de relaxation profonde.

Des disciplines comme le yoga, la méditation, le tai chi, le qi gong, la danse, ont toutes pour objectif d’atteindre un état de calme intérieur.

Je reviens à notre centrage qui nous permet de se reconnecter à une partie non physique de notre être, que nous avons peut-être oubliée ou que nous ne savons pas vraiment habiter.

Le fait de rentrer en contact avec notre espace intérieur nous permet de régler beaucoup de disfonctionnement, de maux qui viennent de cette partie invisible et inconnue.

« Commençons à fermer les yeux et à explorer cet espace privilégié »

Avec une pratique régulière de quelques minutes nous avons l’opportunité de rentrer en contact avec nous-même et apprendre à observer ce qui se passe en nous, vérifier que tout va bien, que nous sommes équilibrés et en accord avec toutes les parties qui nous habitent.

Nous apprenons à nous écouter, à respirer, à devenir conscients de la qualité aussi de notre respiration, si elle est saine, s’il y a un bon rythme.

La méditation nous aide à

  • devenir plus calme
  • plus patient,
  • à gérer notre respiration
  • à mieux gérer notre vie
  • à devenir moins réactifs et plus tolérants vis à vis de nous-mêmes et de notre entourage.

Cette pratique si puissante nous permet de passer du subjectif à l’objectif, plus universel.

Aller de l’intérieur vers l’extérieur

Je vous donne un exemple pour expliquer ce concept :

Lorsque je rencontre une personne pour la première fois, immédiatement je construis autour d’elle une image subjective créé par mes filtres, par ma vision personnelle du monde, mes encodages, mes idées, mes acquis, mes valeurs, etc. mais si je veux vraiment m’ouvrir à l’autre, il me faut mettre de côté tout ce qui appartient exclusivement à ma sphère privée, subjective et recevoir sans jugement ce que cette personne me transmet réellement, qui est- elle, ce qu’elle vit, ce que je peux apprendre de cette personne.

Le même concept s’applique à moi même lorsqu’en méditation j’observe mon corps, mon mental, mes pensées, mes émotions. C’est en prenant de la distance de tout ça que je deviens objective et je peux obtenir des informations très utiles pour mon bien-être et pour mon évolution.

Je ne sais pas si cela il vous arrive à vous aussi, moi je vie des jours où je suis super calme, tranquille et tout se passe bien autour de moi, je suis dans le flux. Puis, il y a des jours où je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je suis de mauvaise humeur, je suis en colère, j’en ai marre du froid, de déblayer la neige sur ma voiture et tout autour semble être contre moi. Je reste coincée dans des méga bouchons, j’attrape des amendes, je n’ai aucune tolérance vis à vis de quiconque.

Grace à la méditation et à mes promenades dans la nature (parfois une petite sortie pour s’aérer durant une demi- heure est suffisante !) j’ai découvert la magie du « recentrage « et je peux changer mon état mental, mon point de vue sur les choses et donc toute ma perception change, le rythme de ma vie change, les gens redeviennent humains, tout marche bien, je souris, je me sens en pleine forme, pleine d’amour et de compréhension pour la planète entière ! Ouf !!

C’est à ce moment-là qu’intervient la réflexion fatale, la fameuse prise de conscience qui me fais dire : « il y a juste une demi-heure en arrière, que se passait-il ? Qui était cette folle, cette abrutie qui voulais tout détruire ? Et bien… ce n’était certainement pas mon état naturel mais plutôt une altération dictée par mon mental, par mes pensées, mes émotions, ce n’était pas moi !

En prenant de la distance sans rentrer dans l’histoire, dans le personnage, dans le film nous cessons de nous identifier à nos émotions et à nos pensées. Notre concentration augmente. Nous arrivons à gérer le dialogue interne et tout ça nous aide à découvrir qui nous sommes vraiment.

Nous devenons ce que nous pensons, il est donc important de savoir comment gérer nos pensées. Il ne faut jamais baisser la garde !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

Il n’est pas toujours facile de répondre à cette question. Elle nous met parfois en crise et nous énerve. Pourtant, nous avons appris à bien répéter la définition officielle qui se trouve dans notre contrat ou dans le cahier des charges qui nous a été confié.

Imaginez que vous allez à une fête où vous rencontrez des gens sympas avec qui vous avez une chouette conversation, puis ils vous posent la question : que fais- tu dans la vie ? Comment allez- vous décrire votre fonction, votre travail si vous n’avez pas une profession spécifique ?

Allez-vous donner une explication de tout ce que vous faites en termes fonctionnels, techniques du style : « je travaille sur le budget et je m’occupe de la comptabilité ou je gère le bureau des ressources humaines d’une entreprise ou je m’occupe des nouvelles stratégies de marketing des produits de l’entreprise » ?

Si vous décrivez votre travail ainsi, il est fort probable que vous n’aimez pas ce que vous faites, que ça ne marche pas comme vous voudriez et que vous risquez de vous sentir frustrés.

Imaginez cette situation : vous travaillez depuis longtemps dans la même entreprise, un jour votre chef vous appelle, il vous informe avoir une bonne et une mauvaise nouvelle : Il doit licencier la moitié du personnel, car le chiffre d’affaire a baissé énormément. Votre poste n’est pas en danger mais on vous baisse une part de votre salaire. Comment allez-vous réagir ? Vous-vous dites, oh mon Dieu il faut que je trouve immédiatement un autre travail ? Vous vous donnez la peine de chercher des solutions afin d’aider l’entreprise à étudier de nouvelles stratégies pour se remettre debout ? Au fond de vous, vous aimez ce que vous faites et vous voudriez récupérer la situation et même l’améliorer ?

Peut- être avez-vous tendance à vous inquiéter principalement pour le salaire ou êtes-vous vraiment impliqué dans ce que vous faites ?

Si votre seul intérêt dans votre profession ou travail est celui du salaire, tôt ou tard vous risquez de vous sentir triste ou frustré.

J’ai vécu une expérience dans laquelle je me suis sentie super ravie de gagner un salaire que je considérais extrêmement élevé. Après une certaine période j’ai commencé à me sentir frustrée et emprisonnée dans un emploi qui ne me correspondait pas, qui n’était pas humain selon mes valeurs; je me sentais comme dans une prison dorée et je m’y étais mise pour répondre à des croyances. Mais elles n’étaient plus justes pour moi.

Je me suis vite rendue compte que si gagner un bon salaire est important, il est bien plus important d’être satisfaite et heureuse dans ce que je fais. J’ai besoin de trouver un sens, d’avoir une mission qui me correspond.

Un mythe de la tradition Indienne raconte l’histoire de Rama. Il doit combattre la méchanceté de Ravana, un démon qui a enlevé sa femme, Sita. Rama décide de construire un énorme pont pour traverser l’océan.

Un petit écureuil a tout vu et entendu. Il décide de donner un coup de main à Rama. Il commence à courir le plus vite possible, frotte la tête dans le sable et retourne sur le chantier du pont en secouant la tête pour mettre du sable partout. Il répète cela encore et encore.

Les autres animaux se moquent de lui et commencent à rigoler entre eux. Lorsque Rama entend rigoler si fort, il décide d’aller voir ce qui se passe. L’écureuil dit : « Je fais de mon mieux pour t’aider Rama, je veux contribuer à réaliser le pont pour entreprendre ta bataille » !

Rama est très ému par ces mots et l’effort de l’écureuil et le caresse jusqu’à le faire devenir un être illuminé.

Pensez donc à votre travail de la même façon. Ce n’est pas le résultat qui est important, mais l’attitude que vous avez et comment vous menez à bien vos tâches.

Cette histoire représente une métaphore de la vie. La chose plus importante n’est pas le résultat final mais la façon de réaliser ce qui vous est demandé tous les jours, au quotidien.

Essayez donc de redéfinir ce que vous faites dans votre travail. Qui sont les bénéficiaires de vos services ? En quoi leur vie reçoit un avantage ?

Indépendamment de votre fonction, votre rôle est important pour tout un système, pour l’entreprise.

Il ne faudrait pas penser à ça de manière trop intellectuelle mais plutôt le sentir à l’intérieur de vous. De cette façon vous donnerez un sens à votre vie, à votre quotidien.

Réfléchissez à ça chaque jour, à chaque instant lorsque vous êtes au travail. Si vous le faites, vous serez les premiers à bénéficier de tout cela.

Vous serez fier de vous-mêmes et tout aura un sens plus clair pour vous et pour votre vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand parle-on de résilience ?

La résilience est la capacité de se remettre debout après avoir chuté, après avoir vécu des situations très difficiles qui nous ont fortement mis à l’épreuves, qui nous ont blessés, déstabilisés mais qui en même temps ne nous ont pas tués.

Devenir résiliant ça veut dire :

• Accepter les choses douloureuses de la vie

• Se donner une autre possibilité

• Sortir de la tempête

• Revenir au monde encore plus fort qu’avant, avec plus de maturité

• Avoir appris des leçons

L’erreur qu’on fait tous, trop souvent, est de vouloir absolument catégoriser les évènements. C’est l’idée de la dualité, de la séparation, le fait de classer l’évènement comme positif ou négatif, bon ou mauvais, juste ou injuste.

Savez-vous ce qui provoque en nous la vraie souffrance ? Ce n’est pas ce qui se passe qui nous fait souffrir, mais la décision que nous prenons en mettant l’étiquette ou le code qui classe l’événement vécu en tant que négatif, c’est le jugement que nous portons sur la situation.

Nous commençons à souffrir tout suite après.

Si nous prenons du recul et que nous regardons les évènements les plus importants que nous avons vécus, êtes -vous sûrs que ces situations, soi-disant négatives, ne soient pas celles qui vous ont apporté quelque chose en plus ?

Des nouvelles ressources, des forces, de la compréhension, de la sagesse, des capacités, une prise de conscience, une ouverture d’esprit, de la disponibilité ?

On ne sait jamais d’avance pourquoi on vit une situation donnée. Tout fait partie d’un dessin qu’on peut comprendre si l’on fait confiance à la vie, à l’Univers, aux énergies qui nous entourent, qui nous composent.

Plusieurs fois je me suis trouvé dans la situation où j’ai considéré un événement négatif sur le moment. Je me suis dit que ça me faisait énormément souffrir, comme quand j’ai dû quitter mon travail et me remettre en question. Au fond de moi je savais que ce travail ne me correspondait pas et qu’il n’y avait pas de possibilité d’évolution.

Mais ma partie rationnelle s’accrochait à des détails qui rentraient dans la catégorie des bonnes conditions : salaire, environnement, collègues, que le bureau soit proche de la maison, le fait d’avoir une place de parc. A vrai dire toutes ces conditions favorables ne me satisfaisaient pas au point de renoncer à mes valeurs fondamentales et au respect que j’ai toujours eu envers moi -même. J’ai regardé la réalité en face et tous les compromis que je devais accepter, afin d’être considérée comme une personne digne jusqu’à arriver au point de somatiser dans mon corps toutes ces sonnettes d’alarmes qui me disaient : « Allez démissionne » !!

J’ai pris le courage de dire stop, ce travail ne me correspond plus, je change.

Savez-vous ce qui s’est passé ensuite ? J’ai changé de domaine et j’ai finalement trouvé un travail qui était fait exactement pour moi, dans un contexte magnifique, avec un milieu de travail très agréable où je pouvais finalement m’exprimer, être appréciée et qui m’a permis de me mettre en valeur et de développer mes capacités.

Aujourd’hui, avec du recul, je suis tellement reconnaissante d’avoir vécu cette expérience, qu’à l’époque j’avais considéré négative, et qui au contraire s’est révélée un véritable cadeau !

Maintenant, je vous propose un exercice qui va vous permettre de voir les choses d’un autre point de vue, plus positif, qui vous mettra dans un autre état émotionnel et vous aidera à ouvrir votre esprit.

• Identifiez une situation que vous trouvez négative ou terrible.

• Demandez-vous si cela pourrait devenir le MEILLEUR ÉVÉNEMENT qui ne vous soit jamais arrivé.

• Alors demandez-vous : que puis-je faire pour en tirer la meilleure leçon pour ma vie ? Restez ouvert aux possibilités offertes par la vie et imaginez que derrière chaque évènement que nous vivons il y ait une explication plus haute, qui va nous permettre de devenir des personnes meilleures.

Le potentiel qui est en vous

Vous êtes-vous déjà retrouvées dans une situation où vous aviez l’impression de vivre une vie qui ne vous appartenait pas vraiment, au point où vous vous êtes dit à vous-même, mais qui est la personne que je suis devenue ? Vous avez de la peine à vous reconnaître dans la glace.

Comment est-il possible que je ne puisse plus faire toutes ces choses qui étaient autrefois si simples pour moi et que je maîtrisais parfaitement. J’étais sûre de moi et j’aimais faire ce que faisais et maintenant je me sens frustrée, insatisfaite, je suis aussi en colère contre moi-même !

Pour une raison quelconque, avez-vous pris une direction qui vous a amené à faire des renoncements tant sur le plan privé que professionnel ?

  • Avez-vous par exemple quitté un emploi qui vous passionnait pour suivre la personne que vous aimiez ?
  • Avez-vous déménagé dans autre pays et ainsi changé complètement votre vie ?
  • Votre carrière a-t-elle été interrompue par une grossesse ?
  • Avez-vous renoncé à vos projets professionnels pour vous consacrer à quelqu’un qui avait besoin de vos soins ?

Pour ces raisons ou bien d’autres, votre vie a pris une direction à laquelle vous ne vous attendiez pas, qui ne vous correspond plus ; vous vous dites constamment qu’elle ne s’est pas déroulée exactement comme vous l’aviez rêvée mille fois quand tous les choix étaient possibles.

Vous aviez tout le potentiel, les capacités, l’envie de vous impliquer dans tant de domaines différents, il vous suffisait de prendre une direction plus claire, plus adaptée à vos valeurs et à ce que vous vouliez vraiment !

Aujourd’hui, vous avez grandi, vous êtes devenue une jeune femme, une femme mûre. Peut-être êtes-vous une mère de famille avec de nombreuses responsabilités ou une femme qui a choisi de se consacrer entièrement à son travail au point de renoncer complètement à soi-même et à sa sphère privée, pour créer une famille ou une relation de couple qui vous rende heureuse.

Vous avez le sentiment d’avoir fait des choix qui vous ont en partie satisfait. Mais vous pensez qu’ils vous ont conduit à abandonner ou à mettre de côté d’autres aspects de vous que vous ne voulez plus abandonner.

En ce moment vous êtes dans une phase de bilans et vous vous rendez compte que beaucoup de temps s’est écoulé. Pendant longtemps vous avez été tellement absorbée par les mille engagements de votre vie quotidienne que vous avez complètement oublié cette partie de vous qui aimait faire tant de choses, qui travaillait dans un but, qui créait des projets, qui aimait les contacts avec les gens, qui voyageait, qui ne craignait pas le monde et qui était très curieux de la diversité.

Vous savez que vous pouvez encore entrer dans le jeu ! Vous pouvez vous retourner !

Vous vous sentez coincée parce que tout le monde a eu besoin de vous, vous vous êtes un peu oubliée. Maintenant vous ne savez plus comment vous retrouver et comment faire remonter à la surface ces qualités qui vous appartenaient, c’est comme si vous aviez oublié toutes ces qualités qui vous ont distinguées.

Vous n’avez pas à vous inquiéter, car vous pouvez à tout moment changer la direction que vous donnez à votre vie. Vous n’avez pas à vivre la même chose durant toute votre vie !

Vous avez le pouvoir de changer votre réalité, personne d’autre ne peut le faire à votre place.

Il y a eu un moment où j’ai ressenti ces sentiments, je ne me reconnaissais plus pleinement et j’avais oublié qui j’étais ; C’était comme si j’avais pris un train qui fonctionnait en mode automatique. Je ne savais pas comment sortir de cette situation dans laquelle je m’étais mise ; j’avais perdu confiance en moi.

Pendant plusieurs années, j’ai pris soin de ma famille, et c’est une noble cause que je ne regrette pas. Pour une raison ou une autre, j’étais convaincue que je ne pouvais pas me consacrer à mes projets personnels et professionnels en même temps, à mon désir de faire et de contribuer en partie à créer un monde meilleur !

Si j’avais continué dans cette direction, je me serais complètement perdue et j’aurais vécu la vie de quelqu’un d’autre, au risque d’être malheureuse et frustrée. Je me serais laissée aller et j’aurais donné de l’espace au pire de moi-même. J’aurais blâmé et cherché un responsable de mon malheur à l’extérieur de moi-même et je l’aurais considéré comme responsable de mon triste destin.

Au lieu de cela, j’ai pris courage et accepté ma situation d’abord en me « pardonnant » pour les choix que j’ai faits parce que, grâce à mon vécu, j’ai pu vivre les expériences qui m’ont permis de grandir et de devenir la personne que je suis devenue aujourd’hui.

J’ai pu revenir dans le jeu pour trouver le lien avec toutes les parties de moi qui s’étaient endormies. J’ai exprimé pleinement mon caractère et mes intentions en prenant la responsabilité de mes actions. Pour ce faire, cependant, il faut partir de l’intérieur avant de voir les résultats également à l’extérieur, dans ce que nous vivons et dans les personnes avec qui nous interagissons. Ce ne sont pas les autres qui ont besoin de changer ou le monde autour de nous. Changeons-nous, nous changeons la façon dont nous voyons les choses, changeons notre point de vue, changeons notre perspective.

La question que je me suis posée et que je vous pose aujourd’hui, à vous qui vous reconnaissez probablement dans cette situation parce que vous vous sentez dans une impasse :

Qui voulez-vous être vraiment ? A quoi êtes-vous en train de renoncer par peur ou pour plaire à quelqu’un d’autre ?

Le potentiel dont je parle est déjà en vous. Tout est là pour être utilisé !

Imaginez une table déjà décorée, pleine de toutes les gourmandises du monde, tout est là pour vous, vous êtes l’invité d’honneur, vous avez juste à prendre ce qui vous fait envie, c’est vous qui décidez de manger ou pas !

Alors allez-y, n’ayez pas peur que quelqu’un vous fasse des reproches ou que quelqu’un vous rejette pour ce que vous êtes.

Vous pouvez être vous-même et vous comporter selon votre nature, vos idées, vous êtes nées avec un but et vous pouvez décider aujourd’hui d’agir selon votre cœur en vous faisant honneur.

Que voulez-vous entreprendre pour vivre pleinement votre vie ?

Afin de vivre en première ligne, de vous exposer à la critique, de mettre votre visage en première page, le vôtre bien sûr et non le masque de quelqu’un d’autre.

 

 

 

Rebondir dans la vie professionnelle

Rebondir après des traumatismes signifie qu’on a réussi à se remettre debout.

En effet, après des épreuves dures de la vie, des accidents, un deuil, une agression, des problèmes de santé, chacun réagit à sa façon, selon sa nature et ses capacités.

Chacun fait de son mieux avec les outils dont il dispose. Certaines personnes mettent plus ou moins de temps pour se relever, parfois un soutien compétent externe est nécessaire. Parfois, nos propres ressources intérieures suffisent.

Si on examine le domaine professionnel, par exemple, prenons l’exemple de deux personnes à la recherche d’un emploi qui ont plus au moins les mêmes compétences. Elles se comporteront différemment selon ce qu’elles vivent dans leur vie.

Un homme ou une femme qui a suffisamment d’estime de soi arrivera à obtenir un nouveau travail.

Tandis que celui ou celle qui, après une expérience négative, a la sensation d’avoir perdu la partie, qui a perdu sa confiance en soi et se sous-estime, pourra avoir un bon cv mais n’aura malheureusement pas le poste. Lors de l’entretien, cette personne ne croira pas en ses capacités et se montrera peu convaincante.

Il y a quelque chose, au niveau énergétique et dans son comportement, qui sera transmis aux recruteurs.

Le langage négatif interne du candidat : « Je ne vaux rien », « je n’y arriverai plus jamais », l’amènera à échouer l’entretien.

La confiance en soi d’une personne n’est pas fixée pour toujours, elle peut varier selon les événements de la vie. Après avoir vécu un échec, nous pouvons visionner à plusieurs reprises le film de ce que nous considérons comme une défaite et perdre notre confiance, ceci est normal et humain, mais il est très important de trouver un remède pour se sortir de cet état.

Revivre dans notre tête les séquences du licenciement, essayer de comprendre, avoir des regrets, le sens de culpabilité ne nous rendra pas notre travail.

Lorsque j’ai vécu un licenciement dans le passé, j’avoue que j’ai été très contrariée. Je voulais absolument trouver des explications, des justifications à donner à mon entourage car j’avais honte et me sentais attaquée dans mon identité. J’étais enceinte, les émotions étaient encore plus intenses, je vivais dans un pays étranger, sans le soutien de ma famille. Oui c’était dur !

Après avoir arrêté de repasser mon film sur l’injustice subie, et avoir vécu dans mon imagination toutes les revanches que j’aurais pu utiliser contre mon ex employeur, je me suis concentrée sur le moment présent en faisant appel à mes ressources internes et à mes capacités d’adaptation. J’ai fait confiance à la vie.

Les apprentissages de cette expérience je les ai comprises après des années. Tout étais clair à mes yeux et d’autres portes se sont ouvertes à moi. J’ai eu plein d’autres opportunités professionnelles extraordinaires que je n’aurais pas vécues si je n’avais pas été licenciée à ce moment-là.

Parfois des évènements inattendus nous bouleversent. Mais ils nous apprennent aussi d’autres aspects de notre personnalité que nous ne pourrions connaître autrement. Ils nous mettent en contact avec nos forces et notre sagesse.

  • Restez concentrés dans le présent,
  • faites vos recherches d’emploi avec conscience, patience, en saisissant l’opportunité de dire qui vous êtes.
  • Gardez une motivation élevée, car on ne sait jamais ce qui va s’ouvrir pour nous.

Soyez confiants que quelque chose de meilleur va bientôt se manifester.

  • Donnez le maximum dans vos entretiens. C’est à ce moment-là qu’il faut donner une bonne image de soi-même.

Mettez-vous pour un instant dans l’esprit du ou de la responsable RH, pourquoi devrait-il/elle vous engager ?

Qu’est-ce que vous allez apporter dans ce nouveau contexte?

Quelles valeurs vous accordez-vous ?

Dans quelle mesure vous appréciez-vous ?

Etes- vous en concordance avec vos valeurs ?

Réfléchissez sur ces points et surtout ne restez pas isolés!

Parlez-en autour de vous, confrontez-vous avec votre entourage, partagez vos expériences avec vos proches ou avec un expert, mais ne permettez pas à ces situations de vous décourager.

Des Emotions: sous quelle forme?  

Qu’est-ce qui se passe avec vos émotions en ce moment ?

Comment réagissez- vous face à elles ?

Comment gérez-vous vos émotions lorsque vous êtes dans une situation particulière ou devant d’autres personnes ?

Pour comprendre les émotions, il est nécessaire de sortir de la dichotomie entre émotions positives et négatives ; cette division créée par le mental ne permet pas la compréhension de ce que sont les émotions aux niveaux énergétique.

Toutes les émotions sont physiques et elles nous piègent.

Elles sont dans notre corps. On peut voir leurs effets se manifester avec plus ou moins de vigueur. Elles peuvent durer quelques heures ou quelques jours.

Certaines d’entre elles sont actuelles, liées à ce qui se passe aujourd’hui, d’autres sont un héritage du passé. L’ancien et le nouveau interagissent en même temps dans l’espace. Parfois ce qui se passe dans le moment présent ramène à la surface quelque chose qui fait partie du passé et qui n’a pas été résolu.

Le corps est vivant, il perçoit les émotions, elles sont données par la vie.

Nos états internes conduisent consciemment et inconsciemment. Cela dépend donc de nous, si nous voulons vivre dans le bonheur ou au contraire dans le malheur parce que dans les deux cas nous sommes le créateur de notre existence.

La connaissance énergétique des émotions permet de comprendre la forme qu’elles prennent. Celles que nous avons activées ou congelées.

Le corps nous donne la clé de la compréhension. La sensation physique que nous ressentons est une porte qui permet de libérer les émotions.

  • Plus nous sommes attentifs à ce qui se passe dans notre corps, que nous l’habitons constamment, que nous sentons notre corps dans son ensemble de la pointe des pieds au sommet de la tête, plus cela nous permet de vivre et de percevoir les émotions dès leur première apparition.

Nous pouvons constater quelque chose qui est dense, qui nous tire vers le bas ou vers le haut.

Lorsque l’émotion se présente, ne manipulez pas l’expérience, ne jugez pas, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas d’entrer dans un lien de cause- effet. La connaissance de la cause n’est pas utile, car elle fait partie du passé.

Nous pouvons observer, respirer et nous concentrer sur le souffle, prêter attention et laisser ce mouvement, cette forme, cette obscurité être comme elle est.

Il ne faut pas essayer de comprendre l’émotion du point de vue mental ; le mental essaiera toujours de contrôler, de diriger, d’obtenir un résultat.

  • Laissez-vous aller, faite l’expérience de ne pas chercher à savoir. Je sais que ce n’est pas facile, mais nous pouvons aussi juste observer et laisser aller.
  • Faites confiance à votre expérience. Laissez-vous guider par votre intuition (non pas par le mental). L’attention se détache de l’esprit et se pose sur la vibration du souffle.
  • Restez avec l’attention libre sur la « non- forme » permettant au malaise « d’être » simplement, acceptez que cette chose existe.

Quelle que soit l’émotion que vous ressentez, accueillez la forme physique de l’émotion, laissez-la s’exprimer.

L’observateur n’a pas d’attente, il est sans avenir, il n’essaie pas d’arriver là où il n’est pas encore. Restez-là où vous êtes, avec ce que vous avez.

Soyez confiant que vous allez retrouver votre équilibre, votre centre.

Les émotions arrivent et c’est normal ! Prenez soin d’elles, ressentez-les mais ne vous perdez pas dans les sentiments, vous êtes l’observateur, le sujet sans lequel la perception n’existerait pas.

Renoncez au film, renoncez à l’histoire, elle vient et repart.

Prenez la sensation physique telle quelle, sans attente, sans résultat.

(Vous n’avez pas besoin de tout ce conditionnement du mental).

Les émotions soi-disant positives font partie du même système, de l’état de conscience altéré et qui manque de connexion.

Nous ne pouvons pas continuer à faire les mêmes choses dans l’espoir d’obtenir des résultats différents.

La présence n’est donc pas liée à la souffrance, elle doit être choisie à chaque instant. Les émotions font partie d’un autre état de conscience.

 

 

 

 

 

Victimes contre Leaders

Trop souvent, il nous arrive de nous comporter et même de vivre en tant que victimes.

Moi la première, je me suis cachée dans ce rôle de victime durant trop longtemps ! Puis j’ai pris une décision, j’ai compris que ce qui ne me plaisait pas dans ma vie, ce qui se manifestait à l’extérieur de moi, ne pouvait être de la faute aux autres. Cela venait de l’intérieur de moi, de ma façon de voir les choses.

Les victimes se plaignent tout le temps.

Elles renoncent à leur pouvoir

Vivent non-stop dans le passé.

Elles passent beaucoup de temps à raconter des ragots, elles expriment des jugements.

Elles sont tout le temps occupées à faire quelque chose.

Tandis que

Les Leaders se présentent dans leur meilleure forme.

Ils ont une attitude positive.

Ils travaillent au niveau global.

Ils donnent toujours quelque chose de positif aux autres.

Ils inspirent les autres.

 Si tu veux vivre comme un leader, vis ton excellence, donne le meilleur de toi.

Présente-toi au monde de la meilleure façon que tu connais.

Quoi que tu fasses dans la vie, fais le bien, avec tout ton cœur

Mets de l’amour et de l’attention dans tes actes.

C’est à toi de faire la différence, être un leader, peu importe si tu n’as pas fait d’études.

Voici un exercice facile pour t’entrainer à choisir et à vivre en tant que leader.

Ecris ta déclaration chaque jour :

Qui veux-tu être aujourd’hui ? Quelle sera ta conduite, quels résultats concrets veux-tu obtenir pour la fin de la journée que souhaites-tu vivre ?

Deviens responsable de toi-même. Personne ne peut faire les choses à ta place.

Ecrit deux ou trois paragraphes de ta déclaration.

Affiche-la dans un endroit bien visible et lisible pour toi.

Lis tes intentions chaque matin pendant que tu brosses tes dents, pour te rappeler comment tu veux te présenter au monde.

Si tu commences à te comporter et à vivre comme un leader, comme un gagnant au lieu de te comporter et de te considérer comme une victime, installe cette pratique quotidienne dans ton mental. Elle va t’apporter des résultats incroyables !

Réfléchis bien, comment es-tu en train de te comporter en ce moment de ta vie, comme en leader ou une victime ?

Souviens- toi que ce sont les petits changements réguliers qui te font gagner ta course !

La persévérance est la clé du succès

  • Afin d’atteindre les résultats que peu de monde obtient, tu dois être disposé à penser, vivre et te comporter comme une minorité des gens est disposé à le faire.
  • Le prix à payer, c’est d’être jugé ou même ridiculisé.
  • Tu peux vivre comme tout le monde ou te distinguer de la masse, tu ne peux pas être les deux.

Mesure ta vie sur la base de ta vision du succès, aie le courage, la sagesse et la rigueur de vivre ta vie à tes propres conditions.

 

Les Besoins cachés

Dans l’article précédent j’ai parlé de comment changer une mauvaise habitude.

Chacun de nous a eu à faire au moins une fois dans la vie avec des comportements indésirables qui répétés dans le temps sont devenus des mauvaises habitudes lesquelles la plupart du temps ne sont même pas conscientes.

La prise de conscience est à la base pour se mettre en question et ensuite en action. Il faut juste trouver la force de volonté pour modifier le comportement limitant.

Pourquoi nous nous comportons d’une certaine manière ?

En tant qu’êtres humains nous répondons à nos croyances et à nos valeurs mais aussi à nos besoins, c’est des besoins communs qui selon Abraham Maslow se trouvent sur 5 niveaux différents dans une progression hiérarchique :

Les besoins sont Physiologique, Sécurité, Appartenance et affection, Estime de soi, Réalisation ou d’actualisation de soi (croître, développer son potentiel) jusqu’à arriver au besoin plus élevé de se dépasser et même de transcender.

La compensions de ce principe permet de situer le besoin à un de ces niveaux correspondants, afin de trouver le besoin secondaire caché derrière le comportement non désiré.

Beaucoup de personnes, dans notre société, ont des comportements indésirables qu’ils souhaiteraient changer, ou qui ont installé des mauvaises habitudes desquelles ils aimeraient se débarrasser, mais ils ne savent pas comment.

Il est devenu très commun parmi les jeunes gens l’utilisation de plus en plus de drogues et d’alcool pour se sentir appartenir à un groupe, pour imiter les adultes, pour se sentir acceptés, pour cacher leurs faiblesses, pour s’enfuir à la demande de compétition oppressante qu’ils retrouvent dans tous les domaines, pour attirer l’attention sur leurs parents. On pourrait apporter énormément d’exemples, mais est-ce que ces justifications ne seraient plutôt des excuses pour se cacher soi-même derrière le rôle de victime ?

Je sais que ce n’est pas facile et que cela demande une grande force de volonté de réussir à se débarrasser d’une mauvaise habitude. Je vous fais part de mon expérience personnelle. J’ai réussi à me libérer de la dépendance à la cigarette depuis 14 ans désormais et bien sûr il m’a fallu plusieurs essais échus, de la persévérance, de la détermination et une forte motivation.

Si j’ai réussi vous pouvez aussi le faire et l’effort se transforme en une grande satisfaction et fait même augmenter la confiance en soi et l’estime de soi.

La première chose à faire c’est de comprendre que la mauvaise habitude que l’on a installée répond à un besoin caché ou non déclaré à soi- même.

Qu’est-ce que cette habitude veut te communiquer ?

Qu’est-ce qu’elle t’apporte ?

Comment vas-tu te sentir si tu continues avec cette habitude à long terme ?

Quel sont les risques pour ta santé ou qui ou quoi risques tu de perdre ?

Est-ce que la prise de risque en vaut la peine ?

Par exemple : Si tu es convaincu que boire un verre de vin te relaxes après une longue journée de travail, je te demande : « il n’y aurait-t-il pas d’autres moyens de se relaxer ? »

Fort de ta conviction tu continues à boire tous les jours, car il s’ancre en toi une répétition automatique sans comprendre quel est ton vrai besoin derrière le geste de boire, qu’est-ce que cela t’apporte concrètement et combien de verres dois-tu boire pour satisfaire ton besoin de relax ?

Si seulement tu pouvais écouter « le besoin du besoin » et le satisfaire avec quelque chose qui te fais du bien démontrant à toi même de t’aimer, de te pardonner, de te respecter et de prendre bien soin de toi !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment créer une nouvelle habitude?

Créer une nouvelle habitude est possible !

Nous allons découvrir ensemble comment tu peux insérer dans ta routine de nouvelles habitudes très efficaces !!

Si nous prenons pour exemple la vie de grands hommes, couronnés de succès, qui ont réalisé des grandes entreprises, nous pouvons nous être surpris. En effet, ils ne sont pas des génies au niveau génétique. Mais ils ont tous en commun comme caractéristique d’avoir eu une grande force de volonté, une détermination hors norme et beaucoup de persistance dans leur motivation.  Voici ce qui leur a permis de s’investir jour après jour jusqu’à réaliser leurs rêves ou leurs ambitions.

« Ce sont les rituels que l’on crée dans le quotidien qui font toute la différence ».

Les dernières recherches scientifiques effectuées par l’Université de Londres ont démontré que pour créer une nouvelle habitude, il faut persévérer avec l’introduction d’un nouveau processus durant une période de deux mois et quelques jours.

Bien sûr, au début ce n’est pas facile. Tu as envie de laisser tomber, tu oppose de la résistance, tu es confus. Mais si tu arrives à dépasser cette première étape, le cerveau commence à produire de nouveaux liens neuronaux qui vont générer des automatismes et tu as de très fortes chances d’atteindre ton but.

Pour créer une nouvelle habitude il faut passer par trois phases :

La destruction :

Tu es en train de planifier un nouveau parcours cérébral, recoder ta structure émotionnelle, en un mot tu vas inventer une nouvelle version de toi, une nouvelle façon d’être.

La destruction concerne la partie ancienne qui ne te plait plus, qui ne te fait pas avancer, les convictions et émotions limitantes.

Nous avons tous vécu des moments très difficiles où nous pensions presque mourir. Et en effet, pour survivre, nous avons dû laisser mourir une vieille partie de nous, nous avons dû laisser aller le passé. Sur le moment ça n’a pas l’air sympathique. Mais après quelque temps on peut comprendre la beauté de laisser mourir ce dont on n’a plus besoin et renaître avec une nouvelle version de soi plus forte, plus sage en évolution pour le meilleur. C’est un peu comme les serpents qui changent de peau quand ils n’en ont plus besoin. Du moment où ils la quittent, ils en ont déjà une nouvelle toute prête.

La confusion :

Lorsque tu seras arrivé à la moitié de ton parcours vers le changement tu sentiras la confusion.

C’est comme quand tu fais de la randonnée à la montagne, sur le chemin qui est certainement raide, tu es presque arrivé mais avant d’atteindre le sommet tu passes par le brouillard ! Tu ne vois rien, tu es en difficulté, tu ne sais plus où tu te trouves, mais quand tu as presque perdu l’espoir, tu retrouves le soleil et tu découvres que tu as atteint le sommet.

En fait le brouillard est représenté par la confusion, qui est pourtant un vrai moment de développement et de croissance.

Donc se sentir confus est tout à fait normal.

Maintenant, tu sais que si tu veux introduire une nouvelle habitude dans ta vie, tu vas devoir passer par la peur de l’inconnu, la destruction de ce qui est désormais vieux pour toi, qui ne te convient plus (une mauvaise façon de faire ou d’être) et qu’à mi-chemin tu seras confus avant d’atteindre ton but.

La confusion est indispensable. Il n’est pas possible de transformer une maison sans devoir passer par un chantier qui occasionnera de la poussière et de l’inconfort, n’est pas ?

Intégration :

La troisième étape est l’intégration. A ce moment-là, les nouveaux rythmes et les nouveaux encodages ont été installés et intégrés. Selon les scientifiques, après cette période de 2 mois et quelques jours (un peu plus que vingt jours par étape), un nouveau tissu cérébral est en train de se former autour des parcours neuronaux. Traduit en langage courant, cela veut dire que la nouvelle habitude devient un automatisme, qu’elle est intégrée et commence à fonctionner comme les autres habitudes.

As-tu la volonté, l’intelligence, la détermination, l’envie d’installer une nouvelle habitude ?

Les gens qui connaissent le succès se sont exercés tellement de fois avant d’arriver aux résultats obtenus. Ils ont installé de nouvelles habitudes jusqu’à ce que ce soit naturel pour eux désormais.

Tu peux aussi y arriver, tu dois juste t’engager et persévérer le temps nécessaire.

 

La Gratitude

Une chose est devenue pour moi une nouvelle habitude très importante : la pratique journalière de la gratitude.

Pour démarrer le travail de développement personnel, il est fondamental, d’après moi, de commencer par apprendre à reconnaître tout ce qu’on a déjà de beau, de positif et qui fonctionne bien.

C’est une pratique qui présuppose l’observation de soi avec tout ce qui se passe autour, ainsi que les interactions avec l’environnement comme les personnes avec qui nous rentrons en contact tous les jours.

La pratique de la gratitude permet au cerveau de se focaliser sur toutes les choses positives qui font partie de la vie.

Les scientifiques qui ont étudié le cerveau humain ont découvert que le fait d’avoir des pensées négatives et d’imaginer le pire, les situations catastrophiques est tout à fait normal. En effet, cela vient du fait qu’il y a des centaines d’années, quand l’être humain devait se confronter à des risques vraiment importants ; sa vie était régulièrement menacée par des attaques d’animaux féroces. Donc l’homme était constamment confronté à la peur.

A l’heure actuelle, on peut dire que la situation a bien changé, il y a beaucoup de choses positives autour de nous. Et même si nous vivons des situations difficiles, les conditions de vie se sont beaucoup améliorées. Cependant nos cerveaux sont encore focalisés sur ce qui ne fonctionne pas dans notre vie.

Même dans les relations interpersonnelles, notre cerveau est focalisé sur les défauts de notre partenaire au lieu de voir les aspects positifs.

La gratitude quotidienne est la solution pour combattre la peur

Nous avons une capacité à nous adapter vite à toutes situations de confort et de bien-être.

Tant que nous n’avons pas encore obtenu l’objet du désir, nous le voulons de toutes nos forces. Nous nous plaignons tout le temps « comme la vie serait magnifique si on avait tel ou tel objet » : une nouvelle voiture, une promotion, un diplôme, la femme ou l’homme de sa vie. Mais une fois le but atteint, souvent nous ne lui accordons plus la juste attention, car c’est devenu normal à nos yeux.

La magie fonctionne jusqu’à que l’on obtienne ce que l’on veut, ensuite notre attention se porte vers de nouveaux buts.

L’entrainement à la gratitude permet d’élever le niveau de notre bonheur

Il suffit juste d’habituer notre cerveau à remercier chaque jour.

Un bon exercice serait d’écrire tous les jour une liste de 10 choses pour lesquelles nous sommes reconnaissant, avoir un journal ou noter toutes nos expériences incroyables, les plus simples, l’amour donné, l’amour reçu, la nourriture qu’on a tous les jours sur nos tables, vivre dans un pays en paix, être émerveillé par un coucher du soleil. Ceci juste pour donner quelques exemples, car je ne sais pas ce qui vous rend reconnaissant dans votre vie. Mais je suis sûre que vous avez beaucoup de raisons de vous réjouir et que vous réussirez à mettre en place cette chouette pratique journalière qui ira élever votre niveau de bonheur.

L’autre jour, j’ai été émue par la découverte de nouvelles fleurs qui poussé après deux ans sur la petite plante d’orchidée que je tiens au bureau. Quelle surprise, elles sont resplendissantes !!

Observez la beauté autour de vous et écrivez vos expériences sur votre journal.

Etes-vous prêts à jouer le jeu ? Amusez-vous bien.

MERCI