Comment apprendre à se centrer ?

Apprendre à « se centrer » veut dire atteindre un état d’esprit Alpha, qui est aussi l’état typique de la méditation.

La méditation, en fait, scientifiquement, n’est rien de plus que la réduction des fréquences cérébrales pour atteindre un niveau de vitesse Alpha.

Comme nous l’avons déjà vu, il a été démontré que lorsque le cerveau ralentit sa vitesse, il augmente en même temps également sa puissance sur différents fronts.

C’est pourquoi les bienfaits de la méditation sont si grands.

En appliquant les bonnes techniques au niveau Alpha, il devient possible de résoudre n’importe quel type de problème et surtout, il est possible de libérer l’esprit des schémas mentaux limitants qui empêchent la plupart des gens d’obtenir une vie pleine et satisfaisante. De plus, travailler correctement à ce niveau permet de surmonter des problèmes de santé tels que la migraine, l’insomnie et de nombreuses maladies psychosomatiques.

Il est très important que le corps et l’esprit soient détendus, car il est généralement beaucoup plus facile de détendre l’esprit que le corps. Cependant, il est essentiel que ce dernier atteigne également un état de relaxation profonde.

Des disciplines comme le yoga, la méditation, le tai chi, le qi gong, la danse, ont toutes pour objectif d’atteindre un état de calme intérieur.

Je reviens à notre centrage qui nous permet de se reconnecter à une partie non physique de notre être, que nous avons peut-être oubliée ou que nous ne savons pas vraiment habiter.

Le fait de rentrer en contact avec notre espace intérieur nous permet de régler beaucoup de disfonctionnement, de maux qui viennent de cette partie invisible et inconnue.

« Commençons à fermer les yeux et à explorer cet espace privilégié »

Avec une pratique régulière de quelques minutes nous avons l’opportunité de rentrer en contact avec nous-même et apprendre à observer ce qui se passe en nous, vérifier que tout va bien, que nous sommes équilibrés et en accord avec toutes les parties qui nous habitent.

Nous apprenons à nous écouter, à respirer, à devenir conscients de la qualité aussi de notre respiration, si elle est saine, s’il y a un bon rythme.

La méditation nous aide à

  • devenir plus calme
  • plus patient,
  • à gérer notre respiration
  • à mieux gérer notre vie
  • à devenir moins réactifs et plus tolérants vis à vis de nous-mêmes et de notre entourage.

Cette pratique si puissante nous permet de passer du subjectif à l’objectif, plus universel.

Aller de l’intérieur vers l’extérieur

Je vous donne un exemple pour expliquer ce concept :

Lorsque je rencontre une personne pour la première fois, immédiatement je construis autour d’elle une image subjective créé par mes filtres, par ma vision personnelle du monde, mes encodages, mes idées, mes acquis, mes valeurs, etc. mais si je veux vraiment m’ouvrir à l’autre, il me faut mettre de côté tout ce qui appartient exclusivement à ma sphère privée, subjective et recevoir sans jugement ce que cette personne me transmet réellement, qui est- elle, ce qu’elle vit, ce que je peux apprendre de cette personne.

Le même concept s’applique à moi même lorsqu’en méditation j’observe mon corps, mon mental, mes pensées, mes émotions. C’est en prenant de la distance de tout ça que je deviens objective et je peux obtenir des informations très utiles pour mon bien-être et pour mon évolution.

Je ne sais pas si cela il vous arrive à vous aussi, moi je vie des jours où je suis super calme, tranquille et tout se passe bien autour de moi, je suis dans le flux. Puis, il y a des jours où je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je suis de mauvaise humeur, je suis en colère, j’en ai marre du froid, de déblayer la neige sur ma voiture et tout autour semble être contre moi. Je reste coincée dans des méga bouchons, j’attrape des amendes, je n’ai aucune tolérance vis à vis de quiconque.

Grace à la méditation et à mes promenades dans la nature (parfois une petite sortie pour s’aérer durant une demi- heure est suffisante !) j’ai découvert la magie du « recentrage « et je peux changer mon état mental, mon point de vue sur les choses et donc toute ma perception change, le rythme de ma vie change, les gens redeviennent humains, tout marche bien, je souris, je me sens en pleine forme, pleine d’amour et de compréhension pour la planète entière ! Ouf !!

C’est à ce moment-là qu’intervient la réflexion fatale, la fameuse prise de conscience qui me fais dire : « il y a juste une demi-heure en arrière, que se passait-il ? Qui était cette folle, cette abrutie qui voulais tout détruire ? Et bien… ce n’était certainement pas mon état naturel mais plutôt une altération dictée par mon mental, par mes pensées, mes émotions, ce n’était pas moi !

En prenant de la distance sans rentrer dans l’histoire, dans le personnage, dans le film nous cessons de nous identifier à nos émotions et à nos pensées. Notre concentration augmente. Nous arrivons à gérer le dialogue interne et tout ça nous aide à découvrir qui nous sommes vraiment.

Nous devenons ce que nous pensons, il est donc important de savoir comment gérer nos pensées. Il ne faut jamais baisser la garde !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Schémas de pensée

Être maître de ses propres pensées et de ses émotions permet de rester centré en soi-même !

Nous devons apprendre à discerner quelles pensées écouter et ne pas écouter, car parfois elles ne sont pas utiles à notre bien-être.

Ainsi cela nous évitera d’être envahi et guidé de manière inconsciente.

Nous ne sommes pas nos pensées.

L’erreur que nous faisons trop souvent est de croire que tout ce que nous pensons est vrai, que c’est notre réalité.

Nous sommes ce qu’il y a derrière nos pensées, nous sommes un « observateur » ; ceux qui sont déjà familiarisé avec cette notion et qui pratiquent la méditation, savent ce que cela signifie d’observer tout ce qui passe dans notre mental et de le laisser aller.

En fait, nous avons la possibilité de décider ce que nous lâchons et ce que nous gardons, afin de l’attirer dans notre réalité.

Beaucoup de pensées se succèdent dans nos merveilleux cerveaux, malheureusement, elles ne nous aident pas toujours, mais sont le résultat de nos peurs inconscientes. Si nous les suivons et nous les percevons comme réelles, nous créons un état d’agitation ou de panique jusqu’à réaliser dans le pire des cas des visions catastrophiques.

Il se peut que, par le fait de concentrer notre attention surtout sur des choses qui ne sont pas positives, nous finissons par nous sentir déstabilisés, désorientés, impuissants et nous devenons victimes d’un monde que nous n’aimons pas, un monde dans lequel nous sommes emprisonnés.

La perte d’espoir provoque l’insécurité, la tristesse, la méfiance, le désespoir, l’inconfort, le sentiment d’impuissance, la passivité. Ces sentiments négatifs nous limitent fortement. Ils peuvent nous dominer et mener nos actions en enlevant notre espoir, en ne voyant pas toutes les choses positives et enrichissantes que nous avons dans nos vies.

C’est pourquoi nous devons faire attention aux schémas de pensée, à ces mécanismes que nous mettons en œuvre. Nous devons apprendre à écouter et à être présent en nous-mêmes et dans ce qui se passe en nous.

Le processus des pensées, des émotions et des comportements doit être en harmonie et en équilibre, car il se répète dans notre vie quotidienne et détermine notre bien-être, notre force, notre santé.

Essayons donc de nous observer, de voir quelles pensées spécifiques nous parviennent.  Aujourd’hui, nous avons à  notre disposition de nombreux outils de coaching  associés à des techniques modernes, dynamiques, qui nous aident à reconnaitre et à changer les schémas limitants. La PNL permet de stimuler le changement avec succès  et d’ embrasser une attitude positive .