Réflexions, limites et possibilités

Chêne millenaire

J’ai toujours été capable de réaliser tout ce que je voulais profondément vivre et expérimenter dans ma vie.

Tout ce que j’ai imaginé et ressenti à l’intérieur de moi, j’ai pu le manifester plus tard aussi à l’extérieur, c’est-à-dire le vivre dans ma réalité.

Prendre conscience de notre capacité et de notre responsabilité à créer ce que nous voulons est un processus qui s’accomplit par l’observation, la sensibilisation et la pratique.

Chaque fois que la pensée est illimitée, elle est attirée par le champ magnétique de l’âme et devient une partie de la réalité, acceptée comme vraie, comme possible, comme manifeste.

Nous pouvons tout faire, vivre n’importe quelle aventure.

Être dans le présent est ce qui nous remplit et nous permet d’être et de créer ce que nous allons vivre dans d’autres moments.

Les limites nous sont imposées par la société, par notre famille, par nos croyances. Mais si nous voulons changer, si nous voulons vivre de nouvelles expériences, nous pouvons le faire, il suffit de changer nos pensées. 

Il suffit de se connecter à la joie, au bonheur qui est en nous, à notre capacité de ressentir et de vivre l’expérience sous forme de pensée, puis de sentiment pour qu’elle devienne une réalité manifeste.

En nous permettant d’aller au-delà des pensées limitées et d’élargir notre champ de connaissances, nous pouvons attirer de nouvelles pensées de hautes fréquences et de vibrations dans notre champ magnétique. 

Et tout ce qui nous entoure change instantanément. Nos possibilités sont dépassées, nous avons seulement oublié quelles sont nos capacités parce que nous avons cru aux limites qui nous ont été inculquées.

Nous pouvons nous soigner à tout moment, notre esprit, notre corps, par un simple changement de pensée. Il suffit de le souhaiter.

Pour revenir à un état d’illimitation, pour éprouver la joie et la liberté d’être, nous devons redevenir ce qui nous tient ensemble, car nous sommes dans un corps captif, la seule chose que nous pouvons faire pour y parvenir est d’activer l’hypophyse, afin que notre cerveau puisse recevoir des pensées illimitées.

Lorsque nous désirons, de tout notre être, nous ouvrir pour recevoir des pensées illimitées, cette pensée, cet épanouissement, ressenti dans notre âme, se manifeste dans le corps, activant la glande pituitaire qui commence alors à s’ouvrir comme une fleur. Cela provoque un flux hormonal plus important dans la glande pinéale et réveille l’esprit en sommeil.

C’est-à-dire qu’il ouvre une partie supplémentaire du cerveau pour permettre à l’ensemble du corps d’expérimenter des fréquences de pensée plus élevées et plus subtiles.

Lorsque ces pensées sont reçues, elles se retrouvent dans la glande pinéale située à l’arrière de la tête, qui gonfle et provoque des vertiges ou des étourdissements.

Cette fréquence plus élevée est ensuite transformée en un puissant courant électrique qui est envoyé à travers le système nerveux central à chaque cellule du corps. Nous ressentirons alors un frisson, une secousse, un sentiment d’élévation, car une énergie plus élevée qu’auparavant traverse notre corps tout entier à la vitesse de l’éclair.

Cette fréquence enflamme chaque cellule et par conséquent élève sa fréquence vibratoire. Plus il reçoit des pensées illimitées, plus le corps vibre fortement. Et nous commençons à rayonner, parce que nous commençons à ramener le corps à la densité de la lumière.

La façon de recevoir ce que nous désirons est simplement de savoir ce que nous voulons et de réaliser que nous sommes dignes de le recevoir ! La connaissance est la vérité ! 

Lorsque la pensée d’une fréquence plus élevée a été pleinement comprise, elle est enregistrée dans notre âme comme sagesse. Cette sagesse signifie que la connaissance a été consolidée en nous comme quelque chose d’absolu.

La sagesse élève le champ vibratoire de l’âme, qui va conformer notre vie à son état émotionnel actuel, et active encore plus l’hypophyse pour permettre au cerveau de recevoir des pensées de fréquence encore plus élevée et de les utiliser.

Lorsque notre glande pituitaire commence à fleurir, les choses changent dans notre vie d’une manière que nous n’aurions jamais cru possible !

Tout ce que nous pensons, ou ressentons avec une grande émotion. Au fur et à mesure que la connaissance que nous ressentons en nous prend une forme créative, nous commençons à voir comment nos pensées se manifestent de plus en plus vite.

Notre amour, notre compréhension, notre compassion augmentent.

Connaissez-vous bien votre corps ?

Qu’est-ce que notre corps nous communique?

Etes-vous à l’écoute de ce que votre corps vous communique à travers la douleur ou allez-vous immédiatement acheter des médicaments ?

Être en contact avec son propre corps et apprendre à l’écouter peut beaucoup dire sur notre état émotionnel.

Lorsqu’il y a un conflit entre la personnalité et l’âme, l’énergie est bloquée dans un niveau du corps et la maladie fait son apparition.

Comprendre les messages du corps et son langage corporel peut nous apprendre à clarifier ce qui se passe en nous et à libérer les tensions souvent générées par des émotions ou par des pensées oppressantes. Nos peurs inconscientes émergent aussi à travers le corps.

Le corps crie ce que les mots n’arrivent pas à exprimer verbalement.

Le nez coule quand vous ne pouvez pas pleurer, ou quand il y a beaucoup trop de confusion ; dans ce cas, il serait envisageable de prendre plus de temps pour vous, de réfléchir et de faire le point sur la situation particulière.

La douleur dans la gorge devient aigüe lorsque nous ne nous sentons pas libres de dire notre vérité.

L’estomac a du mal à digérer les réalités de la vie qui ne nous plaisent pas.

Le corps grossit quand nous nous sentons peut-être coincés par l’insatisfaction, ou quand nous avons besoin de plus d’espace, quand nous ne savons pas comment le satisfaire autrement. Parfois cela peut aussi cacher de fortes sensibilités et nous nous protégeons en mettant du poids.

La tension augmente lorsque la peur nous emprisonne.

Les genoux font mal quand peut-être notre fierté ne nous permet pas de lâcher prise.

Le corps nous envoie ces signes lorsque nous persévérons dans les mêmes schémas et que nous ne les regardons pas en face. Ils ne disparaissent pas et ils peuvent même s’empirer s’il n’y a rien qui change.

Souvent quand il y a de drôles de douleurs (des tensions) qui apparaissent à l’improviste, je reste à l’écoute et j’observe si j’ai pensé à quelque chose qui m’a fait souffrir ou si j’ai mangé quelque chose qui n’était pas bon pour moi, je me demande si ce que je ressens n’est pas lié à une réaction émotionnelle, au comportement de quelqu’un que j’ai considéré comme désagréable et qui a réveillé quelque chose de non résolu en moi. 

En pratiquant l’automassage et en reconsidérant mes pensées, mes émotions, mon langage intérieur en faisant attention aussi à une nourriture adéquate souvent mes douleurs passagères disparaissent.

Il y a eu une phase de ma vie où je souffrais de sinusite aigüe. A l’époque, pour faire passer ma douleur, je ne voyais pas d’autres solutions que d’immédiatement avaler des médicaments puissants.

Je savais au fond de moi que les cachets allaient soigner le symptôme mais pas la cause. Puis j’ai commencé à m’interroger pour comprendre d’où venaient ces douleurs de tête qui bloquaient mes sinus.

J’ai compris que mes pensées prenaient trop de place et parfois qu’elles étaient hyper envahissantes. Il y avait une vraie surcharge de données !!

Il fallait que je fasse une mise à jour de mon ordinateur mental avec un nouveau programme plus moderne !!

Le fait d’en devenir consciente a déjà mis en place un travail d’auto-guérison puis j’ai commencé à pratiquer régulièrement de la méditation, du yoga, à arrêter de me percevoir comme une victime, et depuis je n’ai plus jamais souffert de sinusite.

J’ai appris avec le temps à comprendre mon corps et à rentrer en contact avec mes besoins cachés.

Naturellement si vous suivez un traitement médical pour des raisons importantes de santé il faut absolument continuer. Je ne suis pas un médecin et en aucun cas je voudrais remplacer les conseils précieux d’un spécialiste.

Je me réfère exclusivement à mes expériences personnelles vécues et expérimentées sur la base de mes connaissances de vie, de mes croyances et compétences.

Observez, écoutez ces douleurs, demandez-leur ce qu’elles ont à vous dire.

Vous pouvez aussi écouter vos propres émotions négatives, les repérer sans les juger, les accepter, les nettoyer et les laisser partir.

Après un certain temps de pratique, l’émotion qui s’est manifestée sous forme de douleur comme une vague va passer et vous retrouverez votre bien-être.

Pour vous mettre dans un bon état de santé tous les jours aidez-vous avec des affirmations positives, comme par exemple :

Mon corps fait de son mieux pour créer une santé parfaite, mon corps est fort, mon corps est léger et tout fonctionne à la perfection, mes organes, ma peau, mes cellules sont complétement régénérées, mes muscles sont toniques et mon sang est propre et en bonne santé, mes os sont forts et résistants.

Merci mon corps d’être une machine parfaite, de m’accueillir et de m’accompagner dans toutes mes aventures sur terre !

Naturellement utilisez les mots qui vous représentent le plus, croyez à ce que vous dites et à ce que vous visualisez. Si votre façon de parler n’est pas sincère ou crédible pour vous, l’effet désiré ne sera pas atteint.

Comment apprendre à se centrer ?

Apprendre à « se centrer » veut dire atteindre un état d’esprit Alpha, qui est aussi l’état typique de la méditation.

La méditation, en fait, scientifiquement, n’est rien de plus que la réduction des fréquences cérébrales pour atteindre un niveau de vitesse Alpha.

Comme nous l’avons déjà vu, il a été démontré que lorsque le cerveau ralentit sa vitesse, il augmente en même temps également sa puissance sur différents fronts.

C’est pourquoi les bienfaits de la méditation sont si grands.

En appliquant les bonnes techniques au niveau Alpha, il devient possible de résoudre n’importe quel type de problème et surtout, il est possible de libérer l’esprit des schémas mentaux limitants qui empêchent la plupart des gens d’obtenir une vie pleine et satisfaisante. De plus, travailler correctement à ce niveau permet de surmonter des problèmes de santé tels que la migraine, l’insomnie et de nombreuses maladies psychosomatiques.

Il est très important que le corps et l’esprit soient détendus, car il est généralement beaucoup plus facile de détendre l’esprit que le corps. Cependant, il est essentiel que ce dernier atteigne également un état de relaxation profonde.

Des disciplines comme le yoga, la méditation, le tai chi, le qi gong, la danse, ont toutes pour objectif d’atteindre un état de calme intérieur.

Je reviens à notre centrage qui nous permet de se reconnecter à une partie non physique de notre être, que nous avons peut-être oubliée ou que nous ne savons pas vraiment habiter.

Le fait de rentrer en contact avec notre espace intérieur nous permet de régler beaucoup de disfonctionnement, de maux qui viennent de cette partie invisible et inconnue.

« Commençons à fermer les yeux et à explorer cet espace privilégié »

Avec une pratique régulière de quelques minutes nous avons l’opportunité de rentrer en contact avec nous-même et apprendre à observer ce qui se passe en nous, vérifier que tout va bien, que nous sommes équilibrés et en accord avec toutes les parties qui nous habitent.

Nous apprenons à nous écouter, à respirer, à devenir conscients de la qualité aussi de notre respiration, si elle est saine, s’il y a un bon rythme.

La méditation nous aide à

  • devenir plus calme
  • plus patient,
  • à gérer notre respiration
  • à mieux gérer notre vie
  • à devenir moins réactifs et plus tolérants vis à vis de nous-mêmes et de notre entourage.

Cette pratique si puissante nous permet de passer du subjectif à l’objectif, plus universel.

Aller de l’intérieur vers l’extérieur

Je vous donne un exemple pour expliquer ce concept :

Lorsque je rencontre une personne pour la première fois, immédiatement je construis autour d’elle une image subjective créé par mes filtres, par ma vision personnelle du monde, mes encodages, mes idées, mes acquis, mes valeurs, etc. mais si je veux vraiment m’ouvrir à l’autre, il me faut mettre de côté tout ce qui appartient exclusivement à ma sphère privée, subjective et recevoir sans jugement ce que cette personne me transmet réellement, qui est- elle, ce qu’elle vit, ce que je peux apprendre de cette personne.

Le même concept s’applique à moi même lorsqu’en méditation j’observe mon corps, mon mental, mes pensées, mes émotions. C’est en prenant de la distance de tout ça que je deviens objective et je peux obtenir des informations très utiles pour mon bien-être et pour mon évolution.

Je ne sais pas si cela il vous arrive à vous aussi, moi je vie des jours où je suis super calme, tranquille et tout se passe bien autour de moi, je suis dans le flux. Puis, il y a des jours où je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je suis de mauvaise humeur, je suis en colère, j’en ai marre du froid, de déblayer la neige sur ma voiture et tout autour semble être contre moi. Je reste coincée dans des méga bouchons, j’attrape des amendes, je n’ai aucune tolérance vis à vis de quiconque.

Grace à la méditation et à mes promenades dans la nature (parfois une petite sortie pour s’aérer durant une demi- heure est suffisante !) j’ai découvert la magie du « recentrage « et je peux changer mon état mental, mon point de vue sur les choses et donc toute ma perception change, le rythme de ma vie change, les gens redeviennent humains, tout marche bien, je souris, je me sens en pleine forme, pleine d’amour et de compréhension pour la planète entière ! Ouf !!

C’est à ce moment-là qu’intervient la réflexion fatale, la fameuse prise de conscience qui me fais dire : « il y a juste une demi-heure en arrière, que se passait-il ? Qui était cette folle, cette abrutie qui voulais tout détruire ? Et bien… ce n’était certainement pas mon état naturel mais plutôt une altération dictée par mon mental, par mes pensées, mes émotions, ce n’était pas moi !

En prenant de la distance sans rentrer dans l’histoire, dans le personnage, dans le film nous cessons de nous identifier à nos émotions et à nos pensées. Notre concentration augmente. Nous arrivons à gérer le dialogue interne et tout ça nous aide à découvrir qui nous sommes vraiment.

Nous devenons ce que nous pensons, il est donc important de savoir comment gérer nos pensées. Il ne faut jamais baisser la garde !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rebondir dans la vie professionnelle

Rebondir après des traumatismes signifie qu’on a réussi à se remettre debout.

En effet, après des épreuves dures de la vie, des accidents, un deuil, une agression, des problèmes de santé, chacun réagit à sa façon, selon sa nature et ses capacités.

Chacun fait de son mieux avec les outils dont il dispose. Certaines personnes mettent plus ou moins de temps pour se relever, parfois un soutien compétent externe est nécessaire. Parfois, nos propres ressources intérieures suffisent.

Si on examine le domaine professionnel, par exemple, prenons l’exemple de deux personnes à la recherche d’un emploi qui ont plus au moins les mêmes compétences. Elles se comporteront différemment selon ce qu’elles vivent dans leur vie.

Un homme ou une femme qui a suffisamment d’estime de soi arrivera à obtenir un nouveau travail.

Tandis que celui ou celle qui, après une expérience négative, a la sensation d’avoir perdu la partie, qui a perdu sa confiance en soi et se sous-estime, pourra avoir un bon cv mais n’aura malheureusement pas le poste. Lors de l’entretien, cette personne ne croira pas en ses capacités et se montrera peu convaincante.

Il y a quelque chose, au niveau énergétique et dans son comportement, qui sera transmis aux recruteurs.

Le langage négatif interne du candidat : « Je ne vaux rien », « je n’y arriverai plus jamais », l’amènera à échouer l’entretien.

La confiance en soi d’une personne n’est pas fixée pour toujours, elle peut varier selon les événements de la vie. Après avoir vécu un échec, nous pouvons visionner à plusieurs reprises le film de ce que nous considérons comme une défaite et perdre notre confiance, ceci est normal et humain, mais il est très important de trouver un remède pour se sortir de cet état.

Revivre dans notre tête les séquences du licenciement, essayer de comprendre, avoir des regrets, le sens de culpabilité ne nous rendra pas notre travail.

Lorsque j’ai vécu un licenciement dans le passé, j’avoue que j’ai été très contrariée. Je voulais absolument trouver des explications, des justifications à donner à mon entourage car j’avais honte et me sentais attaquée dans mon identité. J’étais enceinte, les émotions étaient encore plus intenses, je vivais dans un pays étranger, sans le soutien de ma famille. Oui c’était dur !

Après avoir arrêté de repasser mon film sur l’injustice subie, et avoir vécu dans mon imagination toutes les revanches que j’aurais pu utiliser contre mon ex employeur, je me suis concentrée sur le moment présent en faisant appel à mes ressources internes et à mes capacités d’adaptation. J’ai fait confiance à la vie.

Les apprentissages de cette expérience je les ai comprises après des années. Tout étais clair à mes yeux et d’autres portes se sont ouvertes à moi. J’ai eu plein d’autres opportunités professionnelles extraordinaires que je n’aurais pas vécues si je n’avais pas été licenciée à ce moment-là.

Parfois des évènements inattendus nous bouleversent. Mais ils nous apprennent aussi d’autres aspects de notre personnalité que nous ne pourrions connaître autrement. Ils nous mettent en contact avec nos forces et notre sagesse.

  • Restez concentrés dans le présent,
  • faites vos recherches d’emploi avec conscience, patience, en saisissant l’opportunité de dire qui vous êtes.
  • Gardez une motivation élevée, car on ne sait jamais ce qui va s’ouvrir pour nous.

Soyez confiants que quelque chose de meilleur va bientôt se manifester.

  • Donnez le maximum dans vos entretiens. C’est à ce moment-là qu’il faut donner une bonne image de soi-même.

Mettez-vous pour un instant dans l’esprit du ou de la responsable RH, pourquoi devrait-il/elle vous engager ?

Qu’est-ce que vous allez apporter dans ce nouveau contexte?

Quelles valeurs vous accordez-vous ?

Dans quelle mesure vous appréciez-vous ?

Etes- vous en concordance avec vos valeurs ?

Réfléchissez sur ces points et surtout ne restez pas isolés!

Parlez-en autour de vous, confrontez-vous avec votre entourage, partagez vos expériences avec vos proches ou avec un expert, mais ne permettez pas à ces situations de vous décourager.

Des Emotions: sous quelle forme?  

Qu’est-ce qui se passe avec vos émotions en ce moment ?

Comment réagissez- vous face à elles ?

Comment gérez-vous vos émotions lorsque vous êtes dans une situation particulière ou devant d’autres personnes ?

Pour comprendre les émotions, il est nécessaire de sortir de la dichotomie entre émotions positives et négatives ; cette division créée par le mental ne permet pas la compréhension de ce que sont les émotions aux niveaux énergétique.

Toutes les émotions sont physiques et elles nous piègent.

Elles sont dans notre corps. On peut voir leurs effets se manifester avec plus ou moins de vigueur. Elles peuvent durer quelques heures ou quelques jours.

Certaines d’entre elles sont actuelles, liées à ce qui se passe aujourd’hui, d’autres sont un héritage du passé. L’ancien et le nouveau interagissent en même temps dans l’espace. Parfois ce qui se passe dans le moment présent ramène à la surface quelque chose qui fait partie du passé et qui n’a pas été résolu.

Le corps est vivant, il perçoit les émotions, elles sont données par la vie.

Nos états internes conduisent consciemment et inconsciemment. Cela dépend donc de nous, si nous voulons vivre dans le bonheur ou au contraire dans le malheur parce que dans les deux cas nous sommes le créateur de notre existence.

La connaissance énergétique des émotions permet de comprendre la forme qu’elles prennent. Celles que nous avons activées ou congelées.

Le corps nous donne la clé de la compréhension. La sensation physique que nous ressentons est une porte qui permet de libérer les émotions.

  • Plus nous sommes attentifs à ce qui se passe dans notre corps, que nous l’habitons constamment, que nous sentons notre corps dans son ensemble de la pointe des pieds au sommet de la tête, plus cela nous permet de vivre et de percevoir les émotions dès leur première apparition.

Nous pouvons constater quelque chose qui est dense, qui nous tire vers le bas ou vers le haut.

Lorsque l’émotion se présente, ne manipulez pas l’expérience, ne jugez pas, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas d’entrer dans un lien de cause- effet. La connaissance de la cause n’est pas utile, car elle fait partie du passé.

Nous pouvons observer, respirer et nous concentrer sur le souffle, prêter attention et laisser ce mouvement, cette forme, cette obscurité être comme elle est.

Il ne faut pas essayer de comprendre l’émotion du point de vue mental ; le mental essaiera toujours de contrôler, de diriger, d’obtenir un résultat.

  • Laissez-vous aller, faite l’expérience de ne pas chercher à savoir. Je sais que ce n’est pas facile, mais nous pouvons aussi juste observer et laisser aller.
  • Faites confiance à votre expérience. Laissez-vous guider par votre intuition (non pas par le mental). L’attention se détache de l’esprit et se pose sur la vibration du souffle.
  • Restez avec l’attention libre sur la « non- forme » permettant au malaise « d’être » simplement, acceptez que cette chose existe.

Quelle que soit l’émotion que vous ressentez, accueillez la forme physique de l’émotion, laissez-la s’exprimer.

L’observateur n’a pas d’attente, il est sans avenir, il n’essaie pas d’arriver là où il n’est pas encore. Restez-là où vous êtes, avec ce que vous avez.

Soyez confiant que vous allez retrouver votre équilibre, votre centre.

Les émotions arrivent et c’est normal ! Prenez soin d’elles, ressentez-les mais ne vous perdez pas dans les sentiments, vous êtes l’observateur, le sujet sans lequel la perception n’existerait pas.

Renoncez au film, renoncez à l’histoire, elle vient et repart.

Prenez la sensation physique telle quelle, sans attente, sans résultat.

(Vous n’avez pas besoin de tout ce conditionnement du mental).

Les émotions soi-disant positives font partie du même système, de l’état de conscience altéré et qui manque de connexion.

Nous ne pouvons pas continuer à faire les mêmes choses dans l’espoir d’obtenir des résultats différents.

La présence n’est donc pas liée à la souffrance, elle doit être choisie à chaque instant. Les émotions font partie d’un autre état de conscience.

 

 

 

 

 

90, la peur !

C’est une expression que j’ai entendue depuis très petite quand j’habitais à Naples. En effet, dans la tradition du loto, mais aussi dans la symbolique des rêves, selon les Napolitains, le chiffre 90 indique la peur. Alors, quand je jouais au loto, avec les autres enfants, en famille, nous répétions la symbolique de chaque chiffre tiré au sort. Quand arrivait le 90, tout le monde disait à haute voix « la peur » comme pour la chasser, l’éloigner le plus loin possible. Ce qui se cache derrière la « grande peur » est très personnel. Pour ma part, la pire crainte que j’éprouve est liée au tremblement de terre ou à l’éruption d’un volcan. Mais d’autres personnes angoissent à l’idée de rester enfermé dans un lieu étroit, de prendre l’avion, de l’obscurité, de mourir tout simplement, de rester seul, de ne pas avoir assez à manger, de perdre des êtres aimés, d’être abandonnés, trahis…et ainsi de suite. J’ai BEAUCOUP DE RESPECT pour les peurs de chacun, car celui qui a peur est en souffrance, cependant, l’un de nos buts est de dépasser nos peurs. Chacun vit avec ses angoisses. Très souvent, ce qui nous bloque, ce qui nous limite est généré par la peur. Comme je l’ai peut-être déjà dit dans d’autres articles, je trouve qu’il vaut la peine de comprendre que la plupart de nos peurs, soient-elles d’origine conscientes ou inconscientes, sont le produit de nos pensées. Voilà, donc mis à part les frayeurs dictées par l’instinct de survie qui nous mettent en garde d’un danger imminent, les craintes n’existent pas dans la réalité. Elles prennent vie dans notre imagination. Elles grandissent jusqu’à nous posséder, nous bloquer, nous terroriser parfois même, nous ôter le souffle. Elles nous empêchent de dormir, nous font trembler ou transpirer. D’autres peurs sont également très limitantes. Il s’agit de l’appréhension face au jugement. Être jugé peut se révéler très douloureux. L’idée seule de ne pas être bien vu, pas aimé, pas admiré, peut engendrer un mauvais comportement face à quelqu’un ou peut avoir pour conséquence que nous évitons de trop nous exposer pour ne pas prendre de risques. La peur peut être la cause de nos blocages, elle peut nous empêcher de profiter pleinement de notre vie. Cependant, ne courons-nous pas le risque d’être déjà à moitié mort dans ce cas ? Le but de la peur est de nous protéger, mais à vrai dire, nous finissons par mourir plus vite ou ne pas vivre du tout, si nous nous laissons guider par nos craintes et surtout si nous y croyons. Qu’est-ce qui peut vraiment nous arriver si nous faisons face à nos angoisses en fin de compte ? Imaginons, par exemple, un gros nuage gris, où tout semble confus, sombre. Nous pénétrons dans cette masse avec confiance. Lorsque nous y sommes complètement, formulons les mots suivants : « je rentre dans la peur, je vais à sa rencontre ». Une fois que nous y avons pénétrés, nous arrivons de l’autre côté du nuage. Là, une magnifique lumière enveloppante, pleine d’amour, nous accueille et nous rassure. Tout va bien, nous sommes sauvés. La peur est passée, nous avons réussi à traverser « l’illusion de son existence et de sa menace ». Il ne faut pas croire tout ce que nous imaginons. Un guide attentif à ce qui se passe dans notre mental est parfois bon conseiller. Posez-vous la question : « qu’est-ce qui est vrai ou pas vrai ? » Comment vais-je réagir à ceci ou cela ? N’oubliez pas : vous avez le pouvoir sur vos pensées et vos actions. Donc pourquoi ne pas remettre en question nos peurs ? Nous pouvons apprendre à observer vers quoi nous portons à notre attention et ainsi veiller à attirer dans notre réalité ce qui est bon pour nous, plutôt que ce qui nous fait peur et qui nous dérange. Savez-vous que plus nous sommes concentrés sur ce que nous ne voulons pas, plus, selon la loi d’attraction, nous allons attirer dans notre réalité ce qui est négatif ? Je vous confie un secret : je mets en pratique cette observation. Je vous assure que cela fonctionne, les résultats sont extraordinaires et comme tous les nouveaux concepts, si nous voulons qu’ils deviennent de nouvelles habitudes, c’est une question d’entraînement. Il faut pratiquer au quotidien. Je ne peux pas dire que je n’ai jamais peur.  Mais je crois que pour bien vivre, il vaut la peine d’affronter et de dépasser nos craintes. Rappelons-nous que tout ce que nous pensons peut se manifester dans notre vie. A vous d’observer sur quoi se porte le plus votre attention !