Guérir son enfant intérieur

Est-ce qu’il t’arrive parfois d’être tellement vexé ou fâché que ton comportement est similaire à celui d’un enfant de 10 ans ou moins ?

Une situation t’a dérangée au point que tu as agi de manière impulsive. Tu as créé des conflits au travail, tu as détruit ta relation de couple, tu as arrêté de parler à ton meilleur ami.

C’est ton enfant intérieur qui s’est senti interpellé et qui a décidé à ta place. Ceci explique des comportements considérés comme inadéquats.

En effet, notre enfant intérieur, qui a vécu dans le passé des situations ou des évènements douloureux ou même traumatiques, qui se sont répétés, est convaincu que son expérience est la vérité et il ne l’a jamais remise en question.

Il est arrivé ainsi à la conclusion que « tous les hommes/femmes trahissent », « il faut se méfier de ses parents, car ils font souffrir, ils te maltraitent, ils t’abandonnent ». « L’amour entre hommes et femmes n’existe pas » « La vie est dure ».

Bien sûr, on peut trouver toute sorte de souffrance ou d’injustices vécue par un enfant, ce qui est important c’est l’histoire que nous nous sommes raconté !

De manière consciente, nous aimerions vivre différemment par rapport à ce qu’on a vécu en famille, lorsqu’on était petit. Cependant, notre schéma familial est le seul qu’on connaît et donc on le reproduit tel quel, à moins diriger nos énergies autrement.

Guérir l’enfant intérieur ça veut dire guérir des souffrances que tu as vécues quand tu étais petit. Ça veut dire l’empêcher de prendre le dessus sur toi-même, désormais devenu adulte, et te laisser mener par ses comportements qui peuvent te saboter en famille et/ou au travail.

Au lieu de l’ignorer et donc de le laisser continuer dans ce sens, il faut lui parler avec amour, avec toute la compréhension que tu as apprise au cours du temps, avec toute la patience et la sagesse d’une mère qui parle à son fils. Tu peux devenir le parent de ton enfant intérieur et te donner ce qu’il t’aurait fallu, lorsque tu as vécu une expérience douloureuse. Parle-lui, rassure-le, donne-lui ta tendresse, reste à l’écoute de ses besoins.

Je te donne un exemple :

« Salut ma petite,

Tu es mon trésor, je t’aime avec tout mon cœur et je suis là pour toi. Tu n’as plus rien à craindre !

T’es une fille intelligente et gentille. Jusqu’à présent, tu ne t’es pas sentie assez considérée, ni assez aimée. Sache que tout ce que tu as vécu t’a permis de devenir la personne que tu es devenue aujourd’hui, tu as survécu ma petite, tu as acquis de la force, du courage, tu es devenue une femme capable et admirable et pleine de qualités. Tu n’as plus besoin de te comporter comme tu te comportes. Dorénavant, je vais te rassurer à chaque fois que tu auras peur et qu’une telle situation devais se présenter. Viens dans mes bras je vais te faire pleins de câlins, tous ceux que tu mérites, car tu es une bonne fille et je t’aime. »

Ça c’est un exemple. Tu peux sans autres utiliser les mots qui te viennent du cœur, les plus appropriés à rassurer ton enfant intérieur. Sois sincère, doux/douce avec toi –même. Au début, ça pourra te paraître bizarre, mais avec un peu d’entrainement ça va devenir la chose plus normale au monde de te parler gentiment et avec tendresse.

Tu verras qu’au bout d’un moment ton enfant intérieur ou d’autres parties de toi (des sous-personnalités) arrêteront de te saboter. Tu deviendras ainsi plus conscient et responsable de ta vie. Tu deviens le créateur de ta vie et de tes résultats. Toutes les ressources de guérison sont déjà en toi. Il faut juste que tu décides de vouloir te prendre en main et de suivre ton guide, afin de te diriger là où c’est le meilleur chemin pour toi et pour ton bien-être, pour ton évolution en tant qu’être humain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La communication qui transforme

 

« Regarde ce que tu m’as fait faire ! »

« De toute façon, tu n’arriveras jamais à (me) comprendre ! »

« C’est pas possible »

« Si mon mari savait combien je souffre, il ne ferait pas cela »

« pourquoi ne peux–tu pas faire ce que je te demande ? »

« Votre assistante m’a mal reçu, quelle sorte d’entreprise êtes-vous ? »

Les mots que nous utilisons sont très importants pour avoir une bonne communication.

Malheureusement, parfois, le message que nous voulons faire passer à notre interlocuteur diffère totalement de son résultat final.

Les mots qui, pour nous sont normaux, simples et pacifiques peuvent par contre être mal interprétés ou être perçus dans un tout un autre sens.

Ceci parce que chacun possède sa carte du monde personnelle et parce que, souvent, dans le langage courant, nous n’utilisons qu’une partie de l’information. Celle-ci reste en surface, sans permettre à l’autre d’obtenir le plus possible d’informations pour mieux nous comprendre .

Les frustrations et les malentendus dans les relations de tous les jours amènent parfois à des conflits verbaux très douloureux.

Souvent on assiste à de véritables match entre egos pour voir qui est gagnant, en oubliant toutes nos bonnes intentions d’avoir des relations harmonieuses.

Par exemple : ton mari rentre à la maison, déjà fatigué et énervé pour son travail, qui se n’est pas déroulé comme il aurait voulu. C’est la fin de la journée, chacun a ses besoins propres ; tranquillité pour l’un et de partage pour l’autre, mais voici un schémas typique qui peut se présenter :

Elle : « monologue interne :

Quelle tête qu’il a, il ne sourit pas , il est fâché contre moi ! (en quoi le fait de ne pas te sourire montre qu’il est fâché avec toi ?)

Lui : monologue  interne :

Elle me fait toujours la gueule, je sais ce qu’elle va me dire (comment le sais-tu précisément ?)

C’est un système d’interprétations, de généralisations, de distorsions en « crescendo » qui empêchent que la communication soit fluide. Elle ne permet pas de joindre notre interlocuteur avec un message clair, sans suprastructures et filtres.

En transformant nos mots, nous pouvons atténuer les sensations négatives et amplifier les effets positifs d’une conversation pacifique sans jugements.

Le langage n’est que la représentation formelle de la structure profonde liée à la compréhension que chaque personne a du monde et de son environnement.

Apprendre à communiquer de manière consciente et à bien utiliser les mots sans blesser ou rabaisser l’autre peut nous amener à créer des relations harmonieuses avec les gens qui nous entourent. En particuliers avec ceux que nous aimons.

C’est justement avec ces derniers que le défi est encore plus élevé, car ils nous connaissent tellement bien, qu’ils savent exactement quelles cordes toucher pour nous énerver.

Le but de la communication non violente est de nous apprendre à calibrer les mots et à ne pas partir dans des interprétations ou anticiper, déjà dans notre tête, ce qu’on va dire tout de suite dès qu’on aura de nouveau la parole, mais plutôt d’être vraiment à l’écoute de l’autre, des besoins qui se cachent derrière ses mots.

Avoir le respect du « monde de l’autre », dans la bienveillance et dans la tolérance, fait en sorte que l’autre se sente accepté et non jugé et n’a donc pas besoin de se mettre sur la défensive .

Les mots que nous utilisons peuvent nous ouvrir des belles relations familiales ou amicales, des collaborations intéressantes tant avec nos collègues qu’avec nos supérieurs hiérarchiques.

Par contre, persévérer dans une communication agressive, faite d’accusations et de jugements, peut soulever des murs incroyablement hauts qui nous empêchent d’avancer.

Un autre aspect à considérer est l’impact émotionnel des mots et des messages que l’on transmet à l’inconscient, qui donnant pour vrai un faux message, peut nous saboter dans la réalisation de ce qu’on désire attirer dans notre vie.

Par exemple si je dis : « je suis nulle , je n’arriverai jamais à obtenir ce poste » ou « seulement les gens malhonnêtes gagnent beaucoup d’argent ».

Donc, c’est en accordant une attention particulière à l’utilisation que nous faisons des mots que nous devenons beaucoup plus conscients et responsables de nos pensées, de nos états d’âme et des comportements qui en découlent . Nous pouvons apprendre à mieux communiquer et aussi comprendre quels sont les pièges de notre langages qui nous amènent à l’échec .

La communication intérieure que nous avons avec nous -même et avec les autres doit aller dans le même sens que nos objectifs, nos valeurs et de ce qu’on veut vraiment attirer dans notre réalité.

 

 

 

 

 

Une femme au présent, une femme présente !

La femme vit une phase de changement.

Pendant très longtemps, elle était victime de l’extérieur.

Pourtant, la femme est actrice de sa vie, elle en est même la scénariste et la réalisatrice.

C’est elle qui décide.

Le plus important est de vivre le moment présent. Parce qu’il est réalité, il n’est pas illusion.

Rien ne manque. Nul besoin de se faire du souci pour ce qui s’est passé ni pour ce qui se produira.

Sans rentrer dans le flux de ses pensées, les émotions négatives sont éliminées, le processus destructeur est désamorcé !

Qu’il est facile de se laisser envahir de soucis ou d’espérances. Comme ils semblent vrais. Pourtant, ce ne sont que des pensées…

La femme qui ne se laisse pas envahir par le passé, qui reste concentrée sur ce moment présent, s’ouvre à un monde de possibilités infinies.

Le futur n’existe pas encore. Toute l’attention mérite d’être concentrée sur le moment présent, sans mettre de pression sur le futur (j’élimine la peur).

Il est intéressant de s’observer : à quel moment un processus se met-il en place ?