Des Emotions: sous quelle forme?  

Qu’est-ce qui se passe avec vos émotions en ce moment ?

Comment réagissez- vous face à elles ?

Comment gérez-vous vos émotions lorsque vous êtes dans une situation particulière ou devant d’autres personnes ?

Pour comprendre les émotions, il est nécessaire de sortir de la dichotomie entre émotions positives et négatives ; cette division créée par le mental ne permet pas la compréhension de ce que sont les émotions aux niveaux énergétique.

Toutes les émotions sont physiques et elles nous piègent.

Elles sont dans notre corps. On peut voir leurs effets se manifester avec plus ou moins de vigueur. Elles peuvent durer quelques heures ou quelques jours.

Certaines d’entre elles sont actuelles, liées à ce qui se passe aujourd’hui, d’autres sont un héritage du passé. L’ancien et le nouveau interagissent en même temps dans l’espace. Parfois ce qui se passe dans le moment présent ramène à la surface quelque chose qui fait partie du passé et qui n’a pas été résolu.

Le corps est vivant, il perçoit les émotions, elles sont données par la vie.

Nos états internes conduisent consciemment et inconsciemment. Cela dépend donc de nous, si nous voulons vivre dans le bonheur ou au contraire dans le malheur parce que dans les deux cas nous sommes le créateur de notre existence.

La connaissance énergétique des émotions permet de comprendre la forme qu’elles prennent. Celles que nous avons activées ou congelées.

Le corps nous donne la clé de la compréhension. La sensation physique que nous ressentons est une porte qui permet de libérer les émotions.

  • Plus nous sommes attentifs à ce qui se passe dans notre corps, que nous l’habitons constamment, que nous sentons notre corps dans son ensemble de la pointe des pieds au sommet de la tête, plus cela nous permet de vivre et de percevoir les émotions dès leur première apparition.

Nous pouvons constater quelque chose qui est dense, qui nous tire vers le bas ou vers le haut.

Lorsque l’émotion se présente, ne manipulez pas l’expérience, ne jugez pas, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas d’entrer dans un lien de cause- effet. La connaissance de la cause n’est pas utile, car elle fait partie du passé.

Nous pouvons observer, respirer et nous concentrer sur le souffle, prêter attention et laisser ce mouvement, cette forme, cette obscurité être comme elle est.

Il ne faut pas essayer de comprendre l’émotion du point de vue mental ; le mental essaiera toujours de contrôler, de diriger, d’obtenir un résultat.

  • Laissez-vous aller, faite l’expérience de ne pas chercher à savoir. Je sais que ce n’est pas facile, mais nous pouvons aussi juste observer et laisser aller.
  • Faites confiance à votre expérience. Laissez-vous guider par votre intuition (non pas par le mental). L’attention se détache de l’esprit et se pose sur la vibration du souffle.
  • Restez avec l’attention libre sur la « non- forme » permettant au malaise « d’être » simplement, acceptez que cette chose existe.

Quelle que soit l’émotion que vous ressentez, accueillez la forme physique de l’émotion, laissez-la s’exprimer.

L’observateur n’a pas d’attente, il est sans avenir, il n’essaie pas d’arriver là où il n’est pas encore. Restez-là où vous êtes, avec ce que vous avez.

Soyez confiant que vous allez retrouver votre équilibre, votre centre.

Les émotions arrivent et c’est normal ! Prenez soin d’elles, ressentez-les mais ne vous perdez pas dans les sentiments, vous êtes l’observateur, le sujet sans lequel la perception n’existerait pas.

Renoncez au film, renoncez à l’histoire, elle vient et repart.

Prenez la sensation physique telle quelle, sans attente, sans résultat.

(Vous n’avez pas besoin de tout ce conditionnement du mental).

Les émotions soi-disant positives font partie du même système, de l’état de conscience altéré et qui manque de connexion.

Nous ne pouvons pas continuer à faire les mêmes choses dans l’espoir d’obtenir des résultats différents.

La présence n’est donc pas liée à la souffrance, elle doit être choisie à chaque instant. Les émotions font partie d’un autre état de conscience.

 

 

 

 

 

Les Besoins cachés

Dans l’article précédent j’ai parlé de comment changer une mauvaise habitude.

Chacun de nous a eu à faire au moins une fois dans la vie avec des comportements indésirables qui répétés dans le temps sont devenus des mauvaises habitudes lesquelles la plupart du temps ne sont même pas conscientes.

La prise de conscience est à la base pour se mettre en question et ensuite en action. Il faut juste trouver la force de volonté pour modifier le comportement limitant.

Pourquoi nous nous comportons d’une certaine manière ?

En tant qu’êtres humains nous répondons à nos croyances et à nos valeurs mais aussi à nos besoins, c’est des besoins communs qui selon Abraham Maslow se trouvent sur 5 niveaux différents dans une progression hiérarchique :

Les besoins sont Physiologique, Sécurité, Appartenance et affection, Estime de soi, Réalisation ou d’actualisation de soi (croître, développer son potentiel) jusqu’à arriver au besoin plus élevé de se dépasser et même de transcender.

La compensions de ce principe permet de situer le besoin à un de ces niveaux correspondants, afin de trouver le besoin secondaire caché derrière le comportement non désiré.

Beaucoup de personnes, dans notre société, ont des comportements indésirables qu’ils souhaiteraient changer, ou qui ont installé des mauvaises habitudes desquelles ils aimeraient se débarrasser, mais ils ne savent pas comment.

Il est devenu très commun parmi les jeunes gens l’utilisation de plus en plus de drogues et d’alcool pour se sentir appartenir à un groupe, pour imiter les adultes, pour se sentir acceptés, pour cacher leurs faiblesses, pour s’enfuir à la demande de compétition oppressante qu’ils retrouvent dans tous les domaines, pour attirer l’attention sur leurs parents. On pourrait apporter énormément d’exemples, mais est-ce que ces justifications ne seraient plutôt des excuses pour se cacher soi-même derrière le rôle de victime ?

Je sais que ce n’est pas facile et que cela demande une grande force de volonté de réussir à se débarrasser d’une mauvaise habitude. Je vous fais part de mon expérience personnelle. J’ai réussi à me libérer de la dépendance à la cigarette depuis 14 ans désormais et bien sûr il m’a fallu plusieurs essais échus, de la persévérance, de la détermination et une forte motivation.

Si j’ai réussi vous pouvez aussi le faire et l’effort se transforme en une grande satisfaction et fait même augmenter la confiance en soi et l’estime de soi.

La première chose à faire c’est de comprendre que la mauvaise habitude que l’on a installée répond à un besoin caché ou non déclaré à soi- même.

Qu’est-ce que cette habitude veut te communiquer ?

Qu’est-ce qu’elle t’apporte ?

Comment vas-tu te sentir si tu continues avec cette habitude à long terme ?

Quel sont les risques pour ta santé ou qui ou quoi risques tu de perdre ?

Est-ce que la prise de risque en vaut la peine ?

Par exemple : Si tu es convaincu que boire un verre de vin te relaxes après une longue journée de travail, je te demande : « il n’y aurait-t-il pas d’autres moyens de se relaxer ? »

Fort de ta conviction tu continues à boire tous les jours, car il s’ancre en toi une répétition automatique sans comprendre quel est ton vrai besoin derrière le geste de boire, qu’est-ce que cela t’apporte concrètement et combien de verres dois-tu boire pour satisfaire ton besoin de relax ?

Si seulement tu pouvais écouter « le besoin du besoin » et le satisfaire avec quelque chose qui te fais du bien démontrant à toi même de t’aimer, de te pardonner, de te respecter et de prendre bien soin de toi !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Confiance En Soi

D’où vient la confiance en soi ?

Il paraît qu’un grand nombre de personnes souffrent de ce qui a été défini comme un mal du siècle. Oui exactement, nous tous avons souffert ou avons éprouvé un manque de confiance en soi, en nos capacités, en nos qualités par période.

Nous avons construit et structuré (…ou pas) notre confiance en nous pendant l’enfance dans le regard de nos parents.

Nous avons pu être appréciés, aimés, considérés, complimentés et cela nous a permis de bien enraciner en nous, en profondeur, notre confiance en soi et nous sentir sûr de nous, de nos talents et à l’aise, capables de vivre dans le monde sans peur et sans craindre le jugement d’autrui.

Au contraire, si nous n’avons pas assez de confiance en nous, nous avons peur de ne pas représenter assez pour nos être chers, pour nous- mêmes, pour la société, dans notre travail, dans nos relations. Le fait d’être en manque de confiance, nous fait vivre constamment dans l’insécurité. Souvent, cette dernière est également liée à un manque d’estime de soi.

Dans ces cas, le jugement des autres devient indispensable pour le saboteur qui se nourrit de notre faiblesse. Il essaye de nous convaincre de devoir répondre constamment aux attentes des autres pour ne pas être soumis aux jugements et surtout par peur de ne pas être aimés et appréciés. Donc la grande peur de la personne qui est en manque de confiance en soi, est de vivre (revivre) la désillusion de retrouver le regard de désagrément, de désapprobation, de son image dénigrée chez LES AUTRES.

La personne qui est sûre d’elle et qui à pleine confiance en soi, en ses capacités, ses qualités agit librement sans conditionner ses actes et ses résultats à un jugement, une autorisation de la part de quelqu’un (considéré supérieur ou meilleur).

En fait l’intensité de l’attente que nous mettons sur l’avis de l’autre devient tellement importante que si la réponse ne devait pas être positive nous en serions complètement détruits.

Ce qui est positif est que si nous découvrons/admettons avoir peu de confiance en nous, que nous voulons bien structurer, booster notre confiance et notre estime de soi, nous pouvons toujours le faire. Il n’y a aucune contre-indications pour s’améliorer dans la vie et apprendre à s’aimer.

Il n’y a personne qui peut nous aimer plus que nous-mêmes. Nous seuls, nous nous connaissons tellement bien ! Nous connaissons nos besoins, notre façon d’être unique.

Avoir confiance en soi signifie, selon ma vision, s’accepter, s’aimer, se parler avec gentillesse et bienveillance.

Avoir de belles pensées pour soi dès le réveil du matin. Planifier, imaginer de belles choses à vivre.

Pour moi, vivre en confiance avec soi-même c’est aussi s’offrir des cadeaux de temps en temps, aller manger dans un bon restaurant, de la bonne nourriture ; Faire attention à ce que nous mangeons. Je mange avec le goût de savourer de bons plats qui me font plaisir et je n’introduis pas n’importe quelle nourriture dans mon corps, juste pour nourrir un vide intérieur. Je ne bois pas de l’alcool de manière démesurée pour arroser mes angoisses et mes frustrations. Notre corps a besoin d’être traité avec amour.  Au bout d’un moment, il nous transmet ce dont il a besoin, il communique par le biais de signaux. Envie, pas envie, vibrations de bonheur, de dégoût. C’est quand nous avons perdu le contact avec notre corps, la seule manière dont il dispose est de communiquer avec la douleur, avec les maladies, pour nous dire que le chemin que nous suivons n’est pas correct pour nous.

Apprenons à nous sensibiliser, à nous écouter, à faire attention à tous les signaux du corps, à nos envies, à ce dont nous avons vraiment besoin ou pas besoin.

D’ailleurs, apprendre à dire « non merci », c’est aussi se respecter, se faire confiance, s’aimer.

Nous ne devons pas nous adapter coûte que coûte à un groupe. Nous ne devons pas nous sentir obligés de faire ce que les autres font. Si par exemple, nous n’avons pas envie de boire de l’alcool lors d’une soirée entre amis et que nous refusons le verre tendu. Même si les autres nous regardent avec déception, nous ne devons pas boire pour faire plaisir ou pour avoir le sentiment de faire partie du groupe. Nous avons probablement peur d’être rejetés, d’être ridiculisés. Mais le moment où vous arrivez à refuser, parce que pour vous c’est ok de ne pas boire, vous commencez à être spécial, unique et en totale confiance ; Quand vous arrivez à dire stop à toutes les mauvaises habitudes dans le but de vous faire du bien, pour vous respecter, c’est de l’amour, ça c’est être soi.

Combien de fois dans votre vie avez-vous accepté des choses que vous n’aimiez pas, seulement pour faire plaisir à quelqu’un d’autre ? Le temps de faire ce que vous voulez faire pour vous-même est arrivé, même si pour les autres, ce n’est pas cool, même s’ils tentent de vous faire sentir coupables, et même si vous faites des erreurs. Au moins vous pourrez dire que c’était grâce à vous et à personne d’autre.

Commencez tout de suite à faire des choses qui ne font plaisir qu’à vous, vous ne devez pas demander la permission à d’autres, mais seulement à vous-mêmes. Que pensez-vous qu’il puisse vous arriver, si vous décidez pour vous-mêmes, pour votre bien ? Peut -être le risque est-il de commencer à prendre goût à être vous- même, à vous amuser, à vous sentir bien dans votre peau, à vous réjouir de votre vie et à devenir vraiment les réalisateurs, les producteurs, les acteurs de votre propre vie.