Connaissez-vous bien votre corps ?

Qu’est-ce que notre corps nous communique?

Etes-vous à l’écoute de ce que votre corps vous communique à travers la douleur ou allez-vous immédiatement acheter des médicaments ?

Être en contact avec son propre corps et apprendre à l’écouter peut beaucoup dire sur notre état émotionnel.

Lorsqu’il y a un conflit entre la personnalité et l’âme, l’énergie est bloquée dans un niveau du corps et la maladie fait son apparition.

Comprendre les messages du corps et son langage corporel peut nous apprendre à clarifier ce qui se passe en nous et à libérer les tensions souvent générées par des émotions ou par des pensées oppressantes. Nos peurs inconscientes émergent aussi à travers le corps.

Le corps crie ce que les mots n’arrivent pas à exprimer verbalement.

Le nez coule quand vous ne pouvez pas pleurer, ou quand il y a beaucoup trop de confusion ; dans ce cas, il serait envisageable de prendre plus de temps pour vous, de réfléchir et de faire le point sur la situation particulière.

La douleur dans la gorge devient aigüe lorsque nous ne nous sentons pas libres de dire notre vérité.

L’estomac a du mal à digérer les réalités de la vie qui ne nous plaisent pas.

Le corps grossit quand nous nous sentons peut-être coincés par l’insatisfaction, ou quand nous avons besoin de plus d’espace, quand nous ne savons pas comment le satisfaire autrement. Parfois cela peut aussi cacher de fortes sensibilités et nous nous protégeons en mettant du poids.

La tension augmente lorsque la peur nous emprisonne.

Les genoux font mal quand peut-être notre fierté ne nous permet pas de lâcher prise.

Le corps nous envoie ces signes lorsque nous persévérons dans les mêmes schémas et que nous ne les regardons pas en face. Ils ne disparaissent pas et ils peuvent même s’empirer s’il n’y a rien qui change.

Souvent quand il y a de drôles de douleurs (des tensions) qui apparaissent à l’improviste, je reste à l’écoute et j’observe si j’ai pensé à quelque chose qui m’a fait souffrir ou si j’ai mangé quelque chose qui n’était pas bon pour moi, je me demande si ce que je ressens n’est pas lié à une réaction émotionnelle, au comportement de quelqu’un que j’ai considéré comme désagréable et qui a réveillé quelque chose de non résolu en moi. 

En pratiquant l’automassage et en reconsidérant mes pensées, mes émotions, mon langage intérieur en faisant attention aussi à une nourriture adéquate souvent mes douleurs passagères disparaissent.

Il y a eu une phase de ma vie où je souffrais de sinusite aigüe. A l’époque, pour faire passer ma douleur, je ne voyais pas d’autres solutions que d’immédiatement avaler des médicaments puissants.

Je savais au fond de moi que les cachets allaient soigner le symptôme mais pas la cause. Puis j’ai commencé à m’interroger pour comprendre d’où venaient ces douleurs de tête qui bloquaient mes sinus.

J’ai compris que mes pensées prenaient trop de place et parfois qu’elles étaient hyper envahissantes. Il y avait une vraie surcharge de données !!

Il fallait que je fasse une mise à jour de mon ordinateur mental avec un nouveau programme plus moderne !!

Le fait d’en devenir consciente a déjà mis en place un travail d’auto-guérison puis j’ai commencé à pratiquer régulièrement de la méditation, du yoga, à arrêter de me percevoir comme une victime, et depuis je n’ai plus jamais souffert de sinusite.

J’ai appris avec le temps à comprendre mon corps et à rentrer en contact avec mes besoins cachés.

Naturellement si vous suivez un traitement médical pour des raisons importantes de santé il faut absolument continuer. Je ne suis pas un médecin et en aucun cas je voudrais remplacer les conseils précieux d’un spécialiste.

Je me réfère exclusivement à mes expériences personnelles vécues et expérimentées sur la base de mes connaissances de vie, de mes croyances et compétences.

Observez, écoutez ces douleurs, demandez-leur ce qu’elles ont à vous dire.

Vous pouvez aussi écouter vos propres émotions négatives, les repérer sans les juger, les accepter, les nettoyer et les laisser partir.

Après un certain temps de pratique, l’émotion qui s’est manifestée sous forme de douleur comme une vague va passer et vous retrouverez votre bien-être.

Pour vous mettre dans un bon état de santé tous les jours aidez-vous avec des affirmations positives, comme par exemple :

Mon corps fait de son mieux pour créer une santé parfaite, mon corps est fort, mon corps est léger et tout fonctionne à la perfection, mes organes, ma peau, mes cellules sont complétement régénérées, mes muscles sont toniques et mon sang est propre et en bonne santé, mes os sont forts et résistants.

Merci mon corps d’être une machine parfaite, de m’accueillir et de m’accompagner dans toutes mes aventures sur terre !

Naturellement utilisez les mots qui vous représentent le plus, croyez à ce que vous dites et à ce que vous visualisez. Si votre façon de parler n’est pas sincère ou crédible pour vous, l’effet désiré ne sera pas atteint.

Une journée idéale

Bonjour, tout le monde!

Aujourd’hui je vais partager avec vous la  visualisation d’une de mes journées idéales.

C’est un exercice que si pratiqué avec régularité permet d’atteindre de grands résultats.

Je vous donne mon exemple. Etes-vous prêts?

123…c’est parti:

“Ma journée idéale commence par un réveil doux sans réveil où je me lève avec tant d’énergie et le désir de vivre une nouvelle journée à découvrir.

J’ai du temps pour moi pour faire des exercices de yoga et des lectures motivantes avant de quitter la maison.

J’ai une forte motivation pour aller travailler parce que l’environnement dans mon bureau est très agréable et mes collègues sont super sympa; nous sommes une équipe  de soutien mutuel et de collaboration.

Je suis très reconnaissante d’avoir vécu plein d’expériences qui m’ont amené à vivre ça.

Nous nous soutenons dans les moments plus difficiles de stress et dans les moments tranquilles où nous nous racontons de nos vies, de nos soucis en nous encourageant les unes les autres.

Je suis concentrée et attentive à trouver des solutions et à exécuter tout de suite les tâches les plus difficiles pour ensuite vite régler les tâches plus faciles.

J’accomplis mes devoirs de la journée et j’ai une excellente relation avec mes supérieurs qui m’apprécient autant pour mon travail que pour ma personnalité et mes capacités de travailler avec passion et attention.

Je vais déjeuner en faisant une belle promenade avec les rayons du soleil qui réchauffent mon visage,  je respire profondément tout en admirant la nature qui m’entoure, luxuriante et bienveillante.

Je mange les aliments que mon corps me suggère et je ressens un plaisir incroyable à choisir les bons aliments qui me font sentir super en forme et en bonne santé.

Les gens que je rencontre sur mon chemin sont souriants et gentils, je suis heureuse de vivre dans un endroit où les gens sont aimables et ont une gentillesse particulière et une attention civique.

Je passe des moments de qualité et d’échange d’affection avec mes enfants et je peux trouver avec chacun d’eux des moments privilégiés de partage.

J’adore les surprises et j’adore quand on peut organiser spontanément une soirée entre amis pour s’amuser et nous tenir au courant de nos vies et de nos progrès.

J’aime trouver un moment où je me consacre à moi-même , où je passe un temps de qualité pour me connecter avec mon moi intérieur, écouter mon cœur, mon souffle et me débarrasser de ce qui ne m’appartient pas en matière d’énergie.

Je me régénère dans mon sommeil parce que ce sont des voyages et des aventures précieuses et vivantes au-delà du temps et de l’espace d’une manière vigilante”.

Chaque jour est un cadeau précieux, c’est spécial et en continuant à imaginer notre journée idéale, nous la créons vraiment et commençons à vivre des aventures extraordinaires.

Avez vous déjà visualisé votre journée idéale?

Vos partages sont les bienvenus… allez …faites comme si vous étiez des enfants de 10 ans!

Comment apprendre à se centrer ?

Apprendre à « se centrer » veut dire atteindre un état d’esprit Alpha, qui est aussi l’état typique de la méditation.

La méditation, en fait, scientifiquement, n’est rien de plus que la réduction des fréquences cérébrales pour atteindre un niveau de vitesse Alpha.

Comme nous l’avons déjà vu, il a été démontré que lorsque le cerveau ralentit sa vitesse, il augmente en même temps également sa puissance sur différents fronts.

C’est pourquoi les bienfaits de la méditation sont si grands.

En appliquant les bonnes techniques au niveau Alpha, il devient possible de résoudre n’importe quel type de problème et surtout, il est possible de libérer l’esprit des schémas mentaux limitants qui empêchent la plupart des gens d’obtenir une vie pleine et satisfaisante. De plus, travailler correctement à ce niveau permet de surmonter des problèmes de santé tels que la migraine, l’insomnie et de nombreuses maladies psychosomatiques.

Il est très important que le corps et l’esprit soient détendus, car il est généralement beaucoup plus facile de détendre l’esprit que le corps. Cependant, il est essentiel que ce dernier atteigne également un état de relaxation profonde.

Des disciplines comme le yoga, la méditation, le tai chi, le qi gong, la danse, ont toutes pour objectif d’atteindre un état de calme intérieur.

Je reviens à notre centrage qui nous permet de se reconnecter à une partie non physique de notre être, que nous avons peut-être oubliée ou que nous ne savons pas vraiment habiter.

Le fait de rentrer en contact avec notre espace intérieur nous permet de régler beaucoup de disfonctionnement, de maux qui viennent de cette partie invisible et inconnue.

« Commençons à fermer les yeux et à explorer cet espace privilégié »

Avec une pratique régulière de quelques minutes nous avons l’opportunité de rentrer en contact avec nous-même et apprendre à observer ce qui se passe en nous, vérifier que tout va bien, que nous sommes équilibrés et en accord avec toutes les parties qui nous habitent.

Nous apprenons à nous écouter, à respirer, à devenir conscients de la qualité aussi de notre respiration, si elle est saine, s’il y a un bon rythme.

La méditation nous aide à

  • devenir plus calme
  • plus patient,
  • à gérer notre respiration
  • à mieux gérer notre vie
  • à devenir moins réactifs et plus tolérants vis à vis de nous-mêmes et de notre entourage.

Cette pratique si puissante nous permet de passer du subjectif à l’objectif, plus universel.

Aller de l’intérieur vers l’extérieur

Je vous donne un exemple pour expliquer ce concept :

Lorsque je rencontre une personne pour la première fois, immédiatement je construis autour d’elle une image subjective créé par mes filtres, par ma vision personnelle du monde, mes encodages, mes idées, mes acquis, mes valeurs, etc. mais si je veux vraiment m’ouvrir à l’autre, il me faut mettre de côté tout ce qui appartient exclusivement à ma sphère privée, subjective et recevoir sans jugement ce que cette personne me transmet réellement, qui est- elle, ce qu’elle vit, ce que je peux apprendre de cette personne.

Le même concept s’applique à moi même lorsqu’en méditation j’observe mon corps, mon mental, mes pensées, mes émotions. C’est en prenant de la distance de tout ça que je deviens objective et je peux obtenir des informations très utiles pour mon bien-être et pour mon évolution.

Je ne sais pas si cela il vous arrive à vous aussi, moi je vie des jours où je suis super calme, tranquille et tout se passe bien autour de moi, je suis dans le flux. Puis, il y a des jours où je ne comprends pas ce qui se passe en moi. Je suis de mauvaise humeur, je suis en colère, j’en ai marre du froid, de déblayer la neige sur ma voiture et tout autour semble être contre moi. Je reste coincée dans des méga bouchons, j’attrape des amendes, je n’ai aucune tolérance vis à vis de quiconque.

Grace à la méditation et à mes promenades dans la nature (parfois une petite sortie pour s’aérer durant une demi- heure est suffisante !) j’ai découvert la magie du « recentrage « et je peux changer mon état mental, mon point de vue sur les choses et donc toute ma perception change, le rythme de ma vie change, les gens redeviennent humains, tout marche bien, je souris, je me sens en pleine forme, pleine d’amour et de compréhension pour la planète entière ! Ouf !!

C’est à ce moment-là qu’intervient la réflexion fatale, la fameuse prise de conscience qui me fais dire : « il y a juste une demi-heure en arrière, que se passait-il ? Qui était cette folle, cette abrutie qui voulais tout détruire ? Et bien… ce n’était certainement pas mon état naturel mais plutôt une altération dictée par mon mental, par mes pensées, mes émotions, ce n’était pas moi !

En prenant de la distance sans rentrer dans l’histoire, dans le personnage, dans le film nous cessons de nous identifier à nos émotions et à nos pensées. Notre concentration augmente. Nous arrivons à gérer le dialogue interne et tout ça nous aide à découvrir qui nous sommes vraiment.

Nous devenons ce que nous pensons, il est donc important de savoir comment gérer nos pensées. Il ne faut jamais baisser la garde !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand parle-on de résilience ?

La résilience est la capacité de se remettre debout après avoir chuté, après avoir vécu des situations très difficiles qui nous ont fortement mis à l’épreuves, qui nous ont blessés, déstabilisés mais qui en même temps ne nous ont pas tués.

Devenir résiliant ça veut dire :

• Accepter les choses douloureuses de la vie

• Se donner une autre possibilité

• Sortir de la tempête

• Revenir au monde encore plus fort qu’avant, avec plus de maturité

• Avoir appris des leçons

L’erreur qu’on fait tous, trop souvent, est de vouloir absolument catégoriser les évènements. C’est l’idée de la dualité, de la séparation, le fait de classer l’évènement comme positif ou négatif, bon ou mauvais, juste ou injuste.

Savez-vous ce qui provoque en nous la vraie souffrance ? Ce n’est pas ce qui se passe qui nous fait souffrir, mais la décision que nous prenons en mettant l’étiquette ou le code qui classe l’événement vécu en tant que négatif, c’est le jugement que nous portons sur la situation.

Nous commençons à souffrir tout suite après.

Si nous prenons du recul et que nous regardons les évènements les plus importants que nous avons vécus, êtes -vous sûrs que ces situations, soi-disant négatives, ne soient pas celles qui vous ont apporté quelque chose en plus ?

Des nouvelles ressources, des forces, de la compréhension, de la sagesse, des capacités, une prise de conscience, une ouverture d’esprit, de la disponibilité ?

On ne sait jamais d’avance pourquoi on vit une situation donnée. Tout fait partie d’un dessin qu’on peut comprendre si l’on fait confiance à la vie, à l’Univers, aux énergies qui nous entourent, qui nous composent.

Plusieurs fois je me suis trouvé dans la situation où j’ai considéré un événement négatif sur le moment. Je me suis dit que ça me faisait énormément souffrir, comme quand j’ai dû quitter mon travail et me remettre en question. Au fond de moi je savais que ce travail ne me correspondait pas et qu’il n’y avait pas de possibilité d’évolution.

Mais ma partie rationnelle s’accrochait à des détails qui rentraient dans la catégorie des bonnes conditions : salaire, environnement, collègues, que le bureau soit proche de la maison, le fait d’avoir une place de parc. A vrai dire toutes ces conditions favorables ne me satisfaisaient pas au point de renoncer à mes valeurs fondamentales et au respect que j’ai toujours eu envers moi -même. J’ai regardé la réalité en face et tous les compromis que je devais accepter, afin d’être considérée comme une personne digne jusqu’à arriver au point de somatiser dans mon corps toutes ces sonnettes d’alarmes qui me disaient : « Allez démissionne » !!

J’ai pris le courage de dire stop, ce travail ne me correspond plus, je change.

Savez-vous ce qui s’est passé ensuite ? J’ai changé de domaine et j’ai finalement trouvé un travail qui était fait exactement pour moi, dans un contexte magnifique, avec un milieu de travail très agréable où je pouvais finalement m’exprimer, être appréciée et qui m’a permis de me mettre en valeur et de développer mes capacités.

Aujourd’hui, avec du recul, je suis tellement reconnaissante d’avoir vécu cette expérience, qu’à l’époque j’avais considéré négative, et qui au contraire s’est révélée un véritable cadeau !

Maintenant, je vous propose un exercice qui va vous permettre de voir les choses d’un autre point de vue, plus positif, qui vous mettra dans un autre état émotionnel et vous aidera à ouvrir votre esprit.

• Identifiez une situation que vous trouvez négative ou terrible.

• Demandez-vous si cela pourrait devenir le MEILLEUR ÉVÉNEMENT qui ne vous soit jamais arrivé.

• Alors demandez-vous : que puis-je faire pour en tirer la meilleure leçon pour ma vie ? Restez ouvert aux possibilités offertes par la vie et imaginez que derrière chaque évènement que nous vivons il y ait une explication plus haute, qui va nous permettre de devenir des personnes meilleures.

Le potentiel qui est en vous

Vous êtes-vous déjà retrouvées dans une situation où vous aviez l’impression de vivre une vie qui ne vous appartenait pas vraiment, au point où vous vous êtes dit à vous-même, mais qui est la personne que je suis devenue ? Vous avez de la peine à vous reconnaître dans la glace.

Comment est-il possible que je ne puisse plus faire toutes ces choses qui étaient autrefois si simples pour moi et que je maîtrisais parfaitement. J’étais sûre de moi et j’aimais faire ce que faisais et maintenant je me sens frustrée, insatisfaite, je suis aussi en colère contre moi-même !

Pour une raison quelconque, avez-vous pris une direction qui vous a amené à faire des renoncements tant sur le plan privé que professionnel ?

  • Avez-vous par exemple quitté un emploi qui vous passionnait pour suivre la personne que vous aimiez ?
  • Avez-vous déménagé dans autre pays et ainsi changé complètement votre vie ?
  • Votre carrière a-t-elle été interrompue par une grossesse ?
  • Avez-vous renoncé à vos projets professionnels pour vous consacrer à quelqu’un qui avait besoin de vos soins ?

Pour ces raisons ou bien d’autres, votre vie a pris une direction à laquelle vous ne vous attendiez pas, qui ne vous correspond plus ; vous vous dites constamment qu’elle ne s’est pas déroulée exactement comme vous l’aviez rêvée mille fois quand tous les choix étaient possibles.

Vous aviez tout le potentiel, les capacités, l’envie de vous impliquer dans tant de domaines différents, il vous suffisait de prendre une direction plus claire, plus adaptée à vos valeurs et à ce que vous vouliez vraiment !

Aujourd’hui, vous avez grandi, vous êtes devenue une jeune femme, une femme mûre. Peut-être êtes-vous une mère de famille avec de nombreuses responsabilités ou une femme qui a choisi de se consacrer entièrement à son travail au point de renoncer complètement à soi-même et à sa sphère privée, pour créer une famille ou une relation de couple qui vous rende heureuse.

Vous avez le sentiment d’avoir fait des choix qui vous ont en partie satisfait. Mais vous pensez qu’ils vous ont conduit à abandonner ou à mettre de côté d’autres aspects de vous que vous ne voulez plus abandonner.

En ce moment vous êtes dans une phase de bilans et vous vous rendez compte que beaucoup de temps s’est écoulé. Pendant longtemps vous avez été tellement absorbée par les mille engagements de votre vie quotidienne que vous avez complètement oublié cette partie de vous qui aimait faire tant de choses, qui travaillait dans un but, qui créait des projets, qui aimait les contacts avec les gens, qui voyageait, qui ne craignait pas le monde et qui était très curieux de la diversité.

Vous savez que vous pouvez encore entrer dans le jeu ! Vous pouvez vous retourner !

Vous vous sentez coincée parce que tout le monde a eu besoin de vous, vous vous êtes un peu oubliée. Maintenant vous ne savez plus comment vous retrouver et comment faire remonter à la surface ces qualités qui vous appartenaient, c’est comme si vous aviez oublié toutes ces qualités qui vous ont distinguées.

Vous n’avez pas à vous inquiéter, car vous pouvez à tout moment changer la direction que vous donnez à votre vie. Vous n’avez pas à vivre la même chose durant toute votre vie !

Vous avez le pouvoir de changer votre réalité, personne d’autre ne peut le faire à votre place.

Il y a eu un moment où j’ai ressenti ces sentiments, je ne me reconnaissais plus pleinement et j’avais oublié qui j’étais ; C’était comme si j’avais pris un train qui fonctionnait en mode automatique. Je ne savais pas comment sortir de cette situation dans laquelle je m’étais mise ; j’avais perdu confiance en moi.

Pendant plusieurs années, j’ai pris soin de ma famille, et c’est une noble cause que je ne regrette pas. Pour une raison ou une autre, j’étais convaincue que je ne pouvais pas me consacrer à mes projets personnels et professionnels en même temps, à mon désir de faire et de contribuer en partie à créer un monde meilleur !

Si j’avais continué dans cette direction, je me serais complètement perdue et j’aurais vécu la vie de quelqu’un d’autre, au risque d’être malheureuse et frustrée. Je me serais laissée aller et j’aurais donné de l’espace au pire de moi-même. J’aurais blâmé et cherché un responsable de mon malheur à l’extérieur de moi-même et je l’aurais considéré comme responsable de mon triste destin.

Au lieu de cela, j’ai pris courage et accepté ma situation d’abord en me « pardonnant » pour les choix que j’ai faits parce que, grâce à mon vécu, j’ai pu vivre les expériences qui m’ont permis de grandir et de devenir la personne que je suis devenue aujourd’hui.

J’ai pu revenir dans le jeu pour trouver le lien avec toutes les parties de moi qui s’étaient endormies. J’ai exprimé pleinement mon caractère et mes intentions en prenant la responsabilité de mes actions. Pour ce faire, cependant, il faut partir de l’intérieur avant de voir les résultats également à l’extérieur, dans ce que nous vivons et dans les personnes avec qui nous interagissons. Ce ne sont pas les autres qui ont besoin de changer ou le monde autour de nous. Changeons-nous, nous changeons la façon dont nous voyons les choses, changeons notre point de vue, changeons notre perspective.

La question que je me suis posée et que je vous pose aujourd’hui, à vous qui vous reconnaissez probablement dans cette situation parce que vous vous sentez dans une impasse :

Qui voulez-vous être vraiment ? A quoi êtes-vous en train de renoncer par peur ou pour plaire à quelqu’un d’autre ?

Le potentiel dont je parle est déjà en vous. Tout est là pour être utilisé !

Imaginez une table déjà décorée, pleine de toutes les gourmandises du monde, tout est là pour vous, vous êtes l’invité d’honneur, vous avez juste à prendre ce qui vous fait envie, c’est vous qui décidez de manger ou pas !

Alors allez-y, n’ayez pas peur que quelqu’un vous fasse des reproches ou que quelqu’un vous rejette pour ce que vous êtes.

Vous pouvez être vous-même et vous comporter selon votre nature, vos idées, vous êtes nées avec un but et vous pouvez décider aujourd’hui d’agir selon votre cœur en vous faisant honneur.

Que voulez-vous entreprendre pour vivre pleinement votre vie ?

Afin de vivre en première ligne, de vous exposer à la critique, de mettre votre visage en première page, le vôtre bien sûr et non le masque de quelqu’un d’autre.

 

 

 

Quels avantages apporte la Méditation ?

Tout ce que l’on dit sur la méditation est extrêmement vrai, méditer fait du bien à la santé et nous change la vie !

Maintenant on en entend parler de plus en plus, car à mon avis, les temps sont matures pour que cela fasse partie intégrante de notre vie.

C’est une pratique simple qui améliore notre santé, qui nous rend plus gentils, plus patients, aimables et créatifs. Et pourquoi pas ?

Au niveau de la santé la méditation baisse la tension artérielle et améliore la qualité du sommeil ; Nous pouvons nous débarrasser plus facilement du poids en surplus, prévenir les rides, dépasser des traumatismes, aimer de plus en plus et combattre de moins en moins.

La méditation nous fait resplendir !

En fin de compte on imagine des pratiques longues et compliquées, difficiles à concilier avec notre personnalité ou avec la gestion de notre temps, mais en réalité il suffit très peu pour s’y mettre chaque jour, 15-20 minutes avant de démarrer la journée ou après avoir vécu des longues journées fatigantes.

A vous le choix selon vos rythmes !

Moi personnellement j’ai tout essayé et depuis plusieurs années où j’étais très régulière avec mes pratiques matinales d’abord et ensuite du soir, je me suis rendu compte que c’est devenu une partie de moi, que j’adapte ma pratique selon le besoin du moment.

Parfois j’adore faire des mini médit en début d’après-midi qui me rechargent pour continuer ma journée et mieux accueillir les évènements extérieurs.

Ce sont devenus des moments précieux que je m’offre pour me reposer, recentrer et recharger, Ils font partie de mes rituels comme « brosser les dents ».

C’est quelque chose qu’on peut prendre toujours avec nous, à tout moment, c’est gratuit, ça fait énormément du bien, il y a un seul inconvénient…il faut le faire !!

Si vous réfléchissez par exemple sur combien de temps nous passons chaque jour sur notre smartphone, sur les réseaux sociaux ou devant la télé à regarder nos séries préférées (oui je sais elles sont irrésistibles) et bien méditer prend beaucoup moins de temps.

C’est magnifique car l’effet obtenu vaut beaucoup plus que l’effort requis.

Est-ce que cest si difficile de commencer ?

Désormais les bénéfices sont connus et reconnu aussi par la médecine officielle, on ne peut plus trouver l’excuse que si l’on médite on est classifié comme des Hippies ou on fait partie d’une secte.

On entend souvent dire que la méditation est un moyen pour arrêter la pensée et peut être que cela peut faire peur si on ne sait pas encore ce que c’est.

En fait, la méditation n’a besoin d’aucune technique, scientifique ou quelle qu’elle soit. La méditation est simplement une compréhension.

Comme bien expliqué par Osho, « Il ne s’agit pas de vous asseoir en silence, il ne s’agit pas de chanter un mantra. Il s’agit de comprendre les subtils fonctionnements du mental. Quand vous comprenez ces fonctionnements du mental, une grande connaissance s’ouvre en vous, qui n’est pas celle de l’esprit. Cette connaissance s‘éveille dans votre être, dans votre âme, dans votre conscience ».

En effet lorsqu’on médite on se met dans un état de calme et de relaxation et de reconnexion avec soi-même ; petit à petit avec la pratique vous apprendrai à familiariser avec la posture, si vous préférez être assis, mais surtout avec le fait d’être seul avec vous-même dans une pièce, à rester à l’écoute de votre respiration, à ralentir le flux envahissant des pensées qui vous fatiguent et qui vous éloignent de la réalité et de votre vrai nature.

Une fois que vous apprendrez à méditer régulièrement vous verrez les effets incroyables, je dirais presque magiques que vous allez obtenir ; Vous constaterez des changements positifs dans votre corps, dans votre capacité de devenir plus patients come par exemple :

  • Rester zen dans les embouteillages
  • Mieux interagir dans des relations difficiles
  • Réfléchir avant d’agir
  • Avoir du plaisir à rester seuls
  • Etre en paix et en harmonie
  • Rentrer en empathie avec les autres

Vous aurez hâte de vous remettre à votre médit quotidienne, car vous voudriez retrouver les mêmes sensations éprouvées.

La méditation sera aperçue comme un cadeau et non pas comme une ennuie.

C’est un véritable moyen pour entrainer votre mental, à être prêt à répondre plutôt qu’à réagir.

Votre entrainement de « gym mentale » vous demande de la pratique, du travail, de la discipline.

Arrêtez d’en parler seulement, de renvoyez ça à demain, à un jour, au futur proche, la méditation vous la connaissez déjà, elle est en vous.

Je partage avec vous une belle citation que j’ai mise en pratique dans ma vie et dans mon quotidien et qui m’aide à me libérer de la confusion crée par le mental et par d’autres facteurs extérieurs.

Merci du temps que vous avez dédié à cette lecture.

Bon entrainement !

 

AWARENESS IS MEDITATION

Remember one thing: meditation means awareness. Whatsoever you do with awareness is meditation. Action is not the question, but the quality that you bring to your action.

Walking can be a meditation if you walk alertly. Sitting can be a meditation if you sit alertly. Listening to the birds can be a meditation if you listen with awareness. Just listening to the inner noise of your mind can be a meditation if you remain alert and watchful.

The whole point is: one should not move in sleep. Then whatsoever you do is meditation.

Osho

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des Emotions: sous quelle forme?  

Qu’est-ce qui se passe avec vos émotions en ce moment ?

Comment réagissez- vous face à elles ?

Comment gérez-vous vos émotions lorsque vous êtes dans une situation particulière ou devant d’autres personnes ?

Pour comprendre les émotions, il est nécessaire de sortir de la dichotomie entre émotions positives et négatives ; cette division créée par le mental ne permet pas la compréhension de ce que sont les émotions aux niveaux énergétique.

Toutes les émotions sont physiques et elles nous piègent.

Elles sont dans notre corps. On peut voir leurs effets se manifester avec plus ou moins de vigueur. Elles peuvent durer quelques heures ou quelques jours.

Certaines d’entre elles sont actuelles, liées à ce qui se passe aujourd’hui, d’autres sont un héritage du passé. L’ancien et le nouveau interagissent en même temps dans l’espace. Parfois ce qui se passe dans le moment présent ramène à la surface quelque chose qui fait partie du passé et qui n’a pas été résolu.

Le corps est vivant, il perçoit les émotions, elles sont données par la vie.

Nos états internes conduisent consciemment et inconsciemment. Cela dépend donc de nous, si nous voulons vivre dans le bonheur ou au contraire dans le malheur parce que dans les deux cas nous sommes le créateur de notre existence.

La connaissance énergétique des émotions permet de comprendre la forme qu’elles prennent. Celles que nous avons activées ou congelées.

Le corps nous donne la clé de la compréhension. La sensation physique que nous ressentons est une porte qui permet de libérer les émotions.

  • Plus nous sommes attentifs à ce qui se passe dans notre corps, que nous l’habitons constamment, que nous sentons notre corps dans son ensemble de la pointe des pieds au sommet de la tête, plus cela nous permet de vivre et de percevoir les émotions dès leur première apparition.

Nous pouvons constater quelque chose qui est dense, qui nous tire vers le bas ou vers le haut.

Lorsque l’émotion se présente, ne manipulez pas l’expérience, ne jugez pas, n’essayez pas de comprendre, n’essayez pas d’entrer dans un lien de cause- effet. La connaissance de la cause n’est pas utile, car elle fait partie du passé.

Nous pouvons observer, respirer et nous concentrer sur le souffle, prêter attention et laisser ce mouvement, cette forme, cette obscurité être comme elle est.

Il ne faut pas essayer de comprendre l’émotion du point de vue mental ; le mental essaiera toujours de contrôler, de diriger, d’obtenir un résultat.

  • Laissez-vous aller, faite l’expérience de ne pas chercher à savoir. Je sais que ce n’est pas facile, mais nous pouvons aussi juste observer et laisser aller.
  • Faites confiance à votre expérience. Laissez-vous guider par votre intuition (non pas par le mental). L’attention se détache de l’esprit et se pose sur la vibration du souffle.
  • Restez avec l’attention libre sur la « non- forme » permettant au malaise « d’être » simplement, acceptez que cette chose existe.

Quelle que soit l’émotion que vous ressentez, accueillez la forme physique de l’émotion, laissez-la s’exprimer.

L’observateur n’a pas d’attente, il est sans avenir, il n’essaie pas d’arriver là où il n’est pas encore. Restez-là où vous êtes, avec ce que vous avez.

Soyez confiant que vous allez retrouver votre équilibre, votre centre.

Les émotions arrivent et c’est normal ! Prenez soin d’elles, ressentez-les mais ne vous perdez pas dans les sentiments, vous êtes l’observateur, le sujet sans lequel la perception n’existerait pas.

Renoncez au film, renoncez à l’histoire, elle vient et repart.

Prenez la sensation physique telle quelle, sans attente, sans résultat.

(Vous n’avez pas besoin de tout ce conditionnement du mental).

Les émotions soi-disant positives font partie du même système, de l’état de conscience altéré et qui manque de connexion.

Nous ne pouvons pas continuer à faire les mêmes choses dans l’espoir d’obtenir des résultats différents.

La présence n’est donc pas liée à la souffrance, elle doit être choisie à chaque instant. Les émotions font partie d’un autre état de conscience.

 

 

 

 

 

Les Besoins cachés

Dans l’article précédent j’ai parlé de comment changer une mauvaise habitude.

Chacun de nous a eu à faire au moins une fois dans la vie avec des comportements indésirables qui répétés dans le temps sont devenus des mauvaises habitudes lesquelles la plupart du temps ne sont même pas conscientes.

La prise de conscience est à la base pour se mettre en question et ensuite en action. Il faut juste trouver la force de volonté pour modifier le comportement limitant.

Pourquoi nous nous comportons d’une certaine manière ?

En tant qu’êtres humains nous répondons à nos croyances et à nos valeurs mais aussi à nos besoins, c’est des besoins communs qui selon Abraham Maslow se trouvent sur 5 niveaux différents dans une progression hiérarchique :

Les besoins sont Physiologique, Sécurité, Appartenance et affection, Estime de soi, Réalisation ou d’actualisation de soi (croître, développer son potentiel) jusqu’à arriver au besoin plus élevé de se dépasser et même de transcender.

La compensions de ce principe permet de situer le besoin à un de ces niveaux correspondants, afin de trouver le besoin secondaire caché derrière le comportement non désiré.

Beaucoup de personnes, dans notre société, ont des comportements indésirables qu’ils souhaiteraient changer, ou qui ont installé des mauvaises habitudes desquelles ils aimeraient se débarrasser, mais ils ne savent pas comment.

Il est devenu très commun parmi les jeunes gens l’utilisation de plus en plus de drogues et d’alcool pour se sentir appartenir à un groupe, pour imiter les adultes, pour se sentir acceptés, pour cacher leurs faiblesses, pour s’enfuir à la demande de compétition oppressante qu’ils retrouvent dans tous les domaines, pour attirer l’attention sur leurs parents. On pourrait apporter énormément d’exemples, mais est-ce que ces justifications ne seraient plutôt des excuses pour se cacher soi-même derrière le rôle de victime ?

Je sais que ce n’est pas facile et que cela demande une grande force de volonté de réussir à se débarrasser d’une mauvaise habitude. Je vous fais part de mon expérience personnelle. J’ai réussi à me libérer de la dépendance à la cigarette depuis 14 ans désormais et bien sûr il m’a fallu plusieurs essais échus, de la persévérance, de la détermination et une forte motivation.

Si j’ai réussi vous pouvez aussi le faire et l’effort se transforme en une grande satisfaction et fait même augmenter la confiance en soi et l’estime de soi.

La première chose à faire c’est de comprendre que la mauvaise habitude que l’on a installée répond à un besoin caché ou non déclaré à soi- même.

Qu’est-ce que cette habitude veut te communiquer ?

Qu’est-ce qu’elle t’apporte ?

Comment vas-tu te sentir si tu continues avec cette habitude à long terme ?

Quel sont les risques pour ta santé ou qui ou quoi risques tu de perdre ?

Est-ce que la prise de risque en vaut la peine ?

Par exemple : Si tu es convaincu que boire un verre de vin te relaxes après une longue journée de travail, je te demande : « il n’y aurait-t-il pas d’autres moyens de se relaxer ? »

Fort de ta conviction tu continues à boire tous les jours, car il s’ancre en toi une répétition automatique sans comprendre quel est ton vrai besoin derrière le geste de boire, qu’est-ce que cela t’apporte concrètement et combien de verres dois-tu boire pour satisfaire ton besoin de relax ?

Si seulement tu pouvais écouter « le besoin du besoin » et le satisfaire avec quelque chose qui te fais du bien démontrant à toi même de t’aimer, de te pardonner, de te respecter et de prendre bien soin de toi !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fêtes et la compassion

Les jours de fêtes, il y a une excitation particulière, beaucoup de mouvements dans les rues, dans les magasins. C’est une période particulière, car nous arrivons à la fin de l’année et nous sommes tous appelés à faire un bilan de notre vie. Souvent sous prétexte des fêtes, nous avons aussi beaucoup d’attentes.

Cette agitation externe est probablement aussi le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de chacun.

Combien de fois vous vous-êtes dit que c’était la dernière fois que vous alliez adhérer aux fêtes, car quelque chose n’a pas fonctionné selon vos attentes ?

Alors pourquoi n’arrivons-nous pas à changer ce que nous ne voulons plus ?

Chaque année, les attentes, les envies, les désillusions sabotent le but des fêtes. Vivre des jours tranquilles, dans une belle atmosphère, en famille, en harmonie, dans la joie et dans la bonne humeur avec le sens de gratitude pour tout ce qu’on a et pour tout ce qu’on est.

Pour certaines personnes, les fêtes sont des moments de prière profonde où ils se reconnectent à leur spiritualité à travers leur religion ou pas.

Cette grande machine de mille engrenages se remet en route avec tout ce qui suit.

Pourquoi créons-nous toujours les mêmes dynamiques embêtantes ?

Pourquoi nous laissons-nous guider par nos egos, sont-ils plus fort que tout ?  Est-ce vrai tout ce qu’ils nous font faire, tout ce qu’ils nous disent ? Qui dit vrai ? Nous ou eux ?

Il y a des gens pour lesquelles les dires de leur ego était tellement durs qu’ils n’ont pas supporté ce poids. Ils ont suivi de fausses pistes jusqu’à mettre fin à leur vie.

Les fêtes amènent un mélange de tout. Il y a ceux qui se sentent seuls au monde et ceux qui le sont vraiment. Ils luttent pour vivre, pour rester dans ce monde.

Il y a ceux qui ont tout et qui ne le voient pas.

Ceux pour qui tous les jours sont pareils, qui n’ont pas besoin des fêtes pour se sentir heureux ou pour découvrir la tristesse.

Ceux pour qui il faut être heureux, ceux qui ont les meilleures intentions du monde entier. Ceux qui trouvent tout inutile, ceux qui se plaignent de tout et de tout le monde.

Ceux qui ont des agendas toujours pleins et qui n’ont jamais le temps pour les autres. Ceux qui s’échappent le plus loin possible.

Ceux pour qui tout doit être parfait, lumineux.

Ceux qui attendent les fêtes pour se disputer ou tout casser.

Ceux qui sont naturellement contents et finalement, ceux qui essayent de gâcher le bonheur des autres !

Eh oui, nous sommes compliqués parfois, c’est comme si nous étions toujours des enfants qui se bagarrent à l’école enfantine !

Je propose cet article non pas pour juger qui que ce soit, même pas moi-même, mais pour réfléchir et se concentrer sur ce que nous souhaitons attirer dans notre vie.

Si nous voulons vivre de beaux jours de fête, si nous voulons être sereins, en bonne compagnie et vivre la magie, si nous désirons avoir le cœur heureux et plein d’amour, comment devons-nous comporter ? Où notre regard doit- il se poser ? Que pouvons-nous faire ou ne pas faire pour notre bonheur et celui des autres ?

Je pense que dans un monde idéal, il serait très utile d’avoir de la compassion, c’est à dire avoir la capacité de regarder les autres, de se mettre à leur place et prêter une oreille attentive pour essayer de comprendre qui est l’autre et d’être dans une relation du style :

« Moi je suis un peu toi et toi tu es un peu moi ».

« Cela me rend triste lorsque je te sens malheureux »

Explorons la compassion ces prochains jours, ces prochaines semaines. Ayons donc un esprit ouvert et bienveillant, d’attention-intention les uns envers les autres dans une attitude de respect profonde de l’être humain, afin de transformer nos souffrances et nous entraider à guérir.

Bonnes fêtes à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Confiance En Soi

D’où vient la confiance en soi ?

Il paraît qu’un grand nombre de personnes souffrent de ce qui a été défini comme un mal du siècle. Oui exactement, nous tous avons souffert ou avons éprouvé un manque de confiance en soi, en nos capacités, en nos qualités par période.

Nous avons construit et structuré (…ou pas) notre confiance en nous pendant l’enfance dans le regard de nos parents.

Nous avons pu être appréciés, aimés, considérés, complimentés et cela nous a permis de bien enraciner en nous, en profondeur, notre confiance en soi et nous sentir sûr de nous, de nos talents et à l’aise, capables de vivre dans le monde sans peur et sans craindre le jugement d’autrui.

Au contraire, si nous n’avons pas assez de confiance en nous, nous avons peur de ne pas représenter assez pour nos être chers, pour nous- mêmes, pour la société, dans notre travail, dans nos relations. Le fait d’être en manque de confiance, nous fait vivre constamment dans l’insécurité. Souvent, cette dernière est également liée à un manque d’estime de soi.

Dans ces cas, le jugement des autres devient indispensable pour le saboteur qui se nourrit de notre faiblesse. Il essaye de nous convaincre de devoir répondre constamment aux attentes des autres pour ne pas être soumis aux jugements et surtout par peur de ne pas être aimés et appréciés. Donc la grande peur de la personne qui est en manque de confiance en soi, est de vivre (revivre) la désillusion de retrouver le regard de désagrément, de désapprobation, de son image dénigrée chez LES AUTRES.

La personne qui est sûre d’elle et qui à pleine confiance en soi, en ses capacités, ses qualités agit librement sans conditionner ses actes et ses résultats à un jugement, une autorisation de la part de quelqu’un (considéré supérieur ou meilleur).

En fait l’intensité de l’attente que nous mettons sur l’avis de l’autre devient tellement importante que si la réponse ne devait pas être positive nous en serions complètement détruits.

Ce qui est positif est que si nous découvrons/admettons avoir peu de confiance en nous, que nous voulons bien structurer, booster notre confiance et notre estime de soi, nous pouvons toujours le faire. Il n’y a aucune contre-indications pour s’améliorer dans la vie et apprendre à s’aimer.

Il n’y a personne qui peut nous aimer plus que nous-mêmes. Nous seuls, nous nous connaissons tellement bien ! Nous connaissons nos besoins, notre façon d’être unique.

Avoir confiance en soi signifie, selon ma vision, s’accepter, s’aimer, se parler avec gentillesse et bienveillance.

Avoir de belles pensées pour soi dès le réveil du matin. Planifier, imaginer de belles choses à vivre.

Pour moi, vivre en confiance avec soi-même c’est aussi s’offrir des cadeaux de temps en temps, aller manger dans un bon restaurant, de la bonne nourriture ; Faire attention à ce que nous mangeons. Je mange avec le goût de savourer de bons plats qui me font plaisir et je n’introduis pas n’importe quelle nourriture dans mon corps, juste pour nourrir un vide intérieur. Je ne bois pas de l’alcool de manière démesurée pour arroser mes angoisses et mes frustrations. Notre corps a besoin d’être traité avec amour.  Au bout d’un moment, il nous transmet ce dont il a besoin, il communique par le biais de signaux. Envie, pas envie, vibrations de bonheur, de dégoût. C’est quand nous avons perdu le contact avec notre corps, la seule manière dont il dispose est de communiquer avec la douleur, avec les maladies, pour nous dire que le chemin que nous suivons n’est pas correct pour nous.

Apprenons à nous sensibiliser, à nous écouter, à faire attention à tous les signaux du corps, à nos envies, à ce dont nous avons vraiment besoin ou pas besoin.

D’ailleurs, apprendre à dire « non merci », c’est aussi se respecter, se faire confiance, s’aimer.

Nous ne devons pas nous adapter coûte que coûte à un groupe. Nous ne devons pas nous sentir obligés de faire ce que les autres font. Si par exemple, nous n’avons pas envie de boire de l’alcool lors d’une soirée entre amis et que nous refusons le verre tendu. Même si les autres nous regardent avec déception, nous ne devons pas boire pour faire plaisir ou pour avoir le sentiment de faire partie du groupe. Nous avons probablement peur d’être rejetés, d’être ridiculisés. Mais le moment où vous arrivez à refuser, parce que pour vous c’est ok de ne pas boire, vous commencez à être spécial, unique et en totale confiance ; Quand vous arrivez à dire stop à toutes les mauvaises habitudes dans le but de vous faire du bien, pour vous respecter, c’est de l’amour, ça c’est être soi.

Combien de fois dans votre vie avez-vous accepté des choses que vous n’aimiez pas, seulement pour faire plaisir à quelqu’un d’autre ? Le temps de faire ce que vous voulez faire pour vous-même est arrivé, même si pour les autres, ce n’est pas cool, même s’ils tentent de vous faire sentir coupables, et même si vous faites des erreurs. Au moins vous pourrez dire que c’était grâce à vous et à personne d’autre.

Commencez tout de suite à faire des choses qui ne font plaisir qu’à vous, vous ne devez pas demander la permission à d’autres, mais seulement à vous-mêmes. Que pensez-vous qu’il puisse vous arriver, si vous décidez pour vous-mêmes, pour votre bien ? Peut -être le risque est-il de commencer à prendre goût à être vous- même, à vous amuser, à vous sentir bien dans votre peau, à vous réjouir de votre vie et à devenir vraiment les réalisateurs, les producteurs, les acteurs de votre propre vie.