Passez à l’action avec un coach

Il est temps de passer à l’action, de faire un pas vers le changement et surtout vers l’atteinte de l’objectif qui vous tient à cœur depuis longtemps.

Je vous offre un évènement périodique de rencontre chez vous où on peut se retrouver et faire connaissance.

Avec une équipe de coaches fantastiques, professionnels et super bienveillants.

Vous pouvez venir faire connaissance avec vos coaches dans un endroit très sympathique et conviviale où vous vous sentirez accueillis et décontractés.

Lausanne devient non seulement le théâtre de rencontres, des rencontres entre amis ou avec la famille mais également un lieu magnifique pour des activités culturelles, sportives, de divertissement mais aussi par endroit un marché coloré de fruits et légumes de la région et bien sûr aussi un lieu où les gens peuvent grandir.

Je m’adresse à ceux qui ont envie de découvrir le coaching, qui sont curieux et qui ont hâte de comprendre quelque chose de plus sur eux-mêmes tout en se remettant en question, en se donnant des opportunités d’évolution dans des contextes donnés de la vie privé ou professionnelle où ils se sentent bloqués, car ils ont déjà tout essayé et ils ont compris qu’ils n’y arriveront pas seuls.

Le concept est de se retrouver dans un café de quartier où l’on se sent à l’aise, un endroit où on peut déguster un café ou un thé maison et en même temps se faire coacher par des coachs spécialisés qui sont disponibles pour vous pendant toute la journée et ceci plusieurs samedis par année.

C’est ça qui fait la beauté de vivre en ville, chacun à son goût, faisant partie de la « Polis Grecque », d’où le nom « ville » dans l’antiquité, conçue comme le lieu où il se passe beaucoup de choses : les gens interagissent entre eux à tous les niveaux, il y a des échanges, ça bouge et chacun peut s’exprimer à sa façon ou apprendre quelque chose.

Pourquoi se faire coacher ?

Le but principal de faire appel à un coach professionnel est que parfois pour faire un vrai changement de haute qualité, on a besoin d’aide. Parfois on réalise qu’on ne peut pas tout faire tout seul, même si nous sommes d’habitude des chefs et que nous nous en sortons toujours, il se peut qu’à un moment donné de notre vie, nous nous sentons bloqués ou confus devant certains défis de la vie.

Il s’avère parfois que notre façon de faire et de raisonner ne nous permet pas de résoudre une certaine problématique qui nous met à la preuve. Et si l’on continue à chercher des solutions avec les mêmes moyens avec lesquels on a créé le problème on tournera en rond. Cela peut nous faire sentir vraiment coincés, voir même frustrés. Il peut même se passer des années où l’on traine toujours les mêmes difficultés sans avoir trouvé des solutions concrètes pour sortir de cet état que l’on ne désire plus.

Le rôle du coach devient donc indispensable, afin de nous guider, en utilisant une communication spécifique, un questionnement précis et très respectueux de nos rythmes et du temps qu’il nous faut pour sortir de notre cadre habituel qui nous bloque.

Le coach nous permet de voir les choses d’un autre point de vu, jusqu’à comprendre les dynamiques qui nous empêchent d’avancer pour enfin trouver les solutions qui sont déjà à notre portée, pour arriver à réaliser nos buts devenant ainsi responsables de nous-mêmes de manière durable.

Vous avez l’opportunité de faire ce pas vers la connaissance de vous, de devenir une meilleure version de vous-même. Votre décision d’aujourd’hui, ce sont les résultats que vous allez atteindre dans votre futur proche. Vous créez votre vie, votre réalité.

Pendant ces rencontres sur plusieurs samedis au cours de l’année, vous avez ce « meeting » avec une équipe de coachs qui est à votre disposition gratuitement et à vrai dire c’est un cadeau que vous vous offrez pour aller à la découverte de votre jardin caché, la métaphore de la rencontre avec vous-même, et de votre richesse intérieure.

Rendez-vous aux Samedis du Coaching à Lausanne . Pour toute information et inscriptions visitez le site : www.coachlausanne.ch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Victimes contre Leaders

Trop souvent, il nous arrive de nous comporter et même de vivre en tant que victimes.

Moi la première, je me suis cachée dans ce rôle de victime durant trop longtemps ! Puis j’ai pris une décision, j’ai compris que ce qui ne me plaisait pas dans ma vie, ce qui se manifestait à l’extérieur de moi, ne pouvait être de la faute aux autres. Cela venait de l’intérieur de moi, de ma façon de voir les choses.

Les victimes se plaignent tout le temps.

Elles renoncent à leur pouvoir

Vivent non-stop dans le passé.

Elles passent beaucoup de temps à raconter des ragots, elles expriment des jugements.

Elles sont tout le temps occupées à faire quelque chose.

Tandis que

Les Leaders se présentent dans leur meilleure forme.

Ils ont une attitude positive.

Ils travaillent au niveau global.

Ils donnent toujours quelque chose de positif aux autres.

Ils inspirent les autres.

 Si tu veux vivre comme un leader, vis ton excellence, donne le meilleur de toi.

Présente-toi au monde de la meilleure façon que tu connais.

Quoi que tu fasses dans la vie, fais le bien, avec tout ton cœur

Mets de l’amour et de l’attention dans tes actes.

C’est à toi de faire la différence, être un leader, peu importe si tu n’as pas fait d’études.

Voici un exercice facile pour t’entrainer à choisir et à vivre en tant que leader.

Ecris ta déclaration chaque jour :

Qui veux-tu être aujourd’hui ? Quelle sera ta conduite, quels résultats concrets veux-tu obtenir pour la fin de la journée que souhaites-tu vivre ?

Deviens responsable de toi-même. Personne ne peut faire les choses à ta place.

Ecrit deux ou trois paragraphes de ta déclaration.

Affiche-la dans un endroit bien visible et lisible pour toi.

Lis tes intentions chaque matin pendant que tu brosses tes dents, pour te rappeler comment tu veux te présenter au monde.

Si tu commences à te comporter et à vivre comme un leader, comme un gagnant au lieu de te comporter et de te considérer comme une victime, installe cette pratique quotidienne dans ton mental. Elle va t’apporter des résultats incroyables !

Réfléchis bien, comment es-tu en train de te comporter en ce moment de ta vie, comme en leader ou une victime ?

Souviens- toi que ce sont les petits changements réguliers qui te font gagner ta course !

La persévérance est la clé du succès

  • Afin d’atteindre les résultats que peu de monde obtient, tu dois être disposé à penser, vivre et te comporter comme une minorité des gens est disposé à le faire.
  • Le prix à payer, c’est d’être jugé ou même ridiculisé.
  • Tu peux vivre comme tout le monde ou te distinguer de la masse, tu ne peux pas être les deux.

Mesure ta vie sur la base de ta vision du succès, aie le courage, la sagesse et la rigueur de vivre ta vie à tes propres conditions.

 

Comment augmenter ton courage

Le courage, vertu du cœur, est une force qui rend capable, en dominant la crainte, de supporter ou de surmonter les dangers, la douleur physique et de regarder même la mort en face.

Ton pouvoir se trouve là où tu n’as plus de crainte. Parfois le courage est confondu avec l’héroïsme, avec le fait de mettre sa vie en danger. Je me réfère au courage d’être soi -même, celui qui consiste à exprimer ce que l’on pense et ce que l’on ressent.

Qu’est-ce que c’est le courage pour toi ?

Si tu observes ton vécu, tes expériences, il y a certainement eu des moments dans ta vie où tu as été extrêmement courageux, tu t’es même surpris de ta force intérieure. Tu ne croyais pas pouvoir faire autant et pourtant tu l’as fait ! Tu sais pourquoi ? Tu étais connecté à ton cœur.

Peut -être que maintenant tu as oublié de quoi tu es capable !

Tout ce qu’il te faut, c’est de connecter à ton cœur et de mettre au grand jour cette force qui est en toi. Ainsi tout ce qui t’effrayait devient une incroyable opportunité pour t’entrainer à être courageux.

Le courage d’imaginer qu’on a toujours des alternatives dans la vie est notre plus grande ressource.

Toutes les opportunités manquées, celles que tu as eu peur d’affronter, peuvent se transformer en regret de ne pas avoir vécu la vie que tu aurais voulu.

Le conseil que je te donne aujourd’hui, c’est d’éviter de procrastiner. Prends le risque de communiquer clairement tes besoins, tes envies et même ta vulnérabilité.

Le fait de renvoyer tes projets à demain ou à un autre jour et de procrastiner cache souvent, en réalité, la peur du jugement, d’être ridiculisé. La procrastination fait partie de ta zone de confort, tu t’y sens en sécurité mais à vrai dire cette zone transforme ta vie en une sorte de prison. La meilleure protection, c’est le courage ! Il te permet de vivre plus intensément. Plus tu es dans l’action, plus tu fais d’expériences, plus tu gagnes en courage.

Tout ce qu’il faut faire, c’est un petit pas à la fois.

Pour faire la différence, tu dois penser, agir et vivre comme le 5% des gens qui accumulent les succès.

Pour t’encourager, je te conseille de lire les biographies des hommes qui ont eu du succès dans la vie. Ces hommes et ces femmes qui ont su donner du respect, de la voix, des droits à de nombreux êtres humains ; des personnes comme Nelson Mandela, Martin Luther King, Gandhi ou Mère Theresa. Lis des livres de développement personnel, de philosophie positive, lis une phrase motivante tous les matins au réveil, fixe-là dans ton subconscient et tous les soirs avant de te coucher.

Avant d’aller au lit, prend des notes dans ton journal, écris tout ce que tu aimerais devenir, agis comme si tu l’étais déjà.

Inspire-toi en faisant un collage de belles images (dans les magazines) de la vie, de tes rêves, afin d’influencer ton inconscient. Je te rappelle que celui-ci ne fait pas de différence entre vrai ou faux.

Ecris chaque jour (pendant 30 jours) une chose que tu as toujours reportée et met -là en pratique.

Tu dois exercer un muscle celui de la force de volonté.

Entraine-toi en pratiquant du sport, en faisant des mouvements deux fois par jour, matin et soir, en faisant une promenade de 20 minutes.

Fais de l’ordre au tour de toi, travailles dans un endroit propre et en ordre (si autour de toi il y a du désordre, alors tu auras du désordre aussi dans ton mental), crée un endroit agréable, sans distractions et maintiens la concentration sur ce que tu veux atteindre.

Arrête de te saboter en écoutant les croyances que t’ont apprises en toute bonne fois tes parents, tes enseignants, la société, tous ceux qui te disent que tu ne réussiras jamais à atteindre un niveau plus élevé.

Ma vie a changé dès que j’ai arrêté de croire à cette petite voix, pleine de peurs, qui me sabotait.

  • Fais confiances en tes intuitions.
  • Soi-toi-même à tout prix, même si tu vas être jugé.
  • Dis toujours ta vérité.
  • Ose prendre des risques pour réaliser tes rêves, même au prix d’un échec, sachant que l’échec n’existe pas. Tu pourras essayer encore, tout simplement avec une autre façon de faire.
  • Mets en avant tes valeurs.
  • Laisse partir le passé.
  • Combats pour tes idéaux.
  • Arrête de te plaindre et passe à l’action !

Pour dépasser la peur et pour entrainer le courage, fais un petit exercice, mets-toi à l’épreuve en faisant des petites actions journalières, simples, comme par exemple demander des renseignements aux inconnus dans la rue, changer le chemin habituel quand tu vas au travail, fais exprès des petites fautes, dis quelque chose de bizarre pendant une réunion entre collègues, ça doit être quelque chose que normalement tu ne ferais pas par crainte d’être jugé.

Allez vas- y, amuse-toi bien, c’est juste un jeu.

Transforme tes peurs en action.

Bon courage !

 

 

 

 

 

 

 

Les Besoins cachés

Dans l’article précédent j’ai parlé de comment changer une mauvaise habitude.

Chacun de nous a eu à faire au moins une fois dans la vie avec des comportements indésirables qui répétés dans le temps sont devenus des mauvaises habitudes lesquelles la plupart du temps ne sont même pas conscientes.

La prise de conscience est à la base pour se mettre en question et ensuite en action. Il faut juste trouver la force de volonté pour modifier le comportement limitant.

Pourquoi nous nous comportons d’une certaine manière ?

En tant qu’êtres humains nous répondons à nos croyances et à nos valeurs mais aussi à nos besoins, c’est des besoins communs qui selon Abraham Maslow se trouvent sur 5 niveaux différents dans une progression hiérarchique :

Les besoins sont Physiologique, Sécurité, Appartenance et affection, Estime de soi, Réalisation ou d’actualisation de soi (croître, développer son potentiel) jusqu’à arriver au besoin plus élevé de se dépasser et même de transcender.

La compensions de ce principe permet de situer le besoin à un de ces niveaux correspondants, afin de trouver le besoin secondaire caché derrière le comportement non désiré.

Beaucoup de personnes, dans notre société, ont des comportements indésirables qu’ils souhaiteraient changer, ou qui ont installé des mauvaises habitudes desquelles ils aimeraient se débarrasser, mais ils ne savent pas comment.

Il est devenu très commun parmi les jeunes gens l’utilisation de plus en plus de drogues et d’alcool pour se sentir appartenir à un groupe, pour imiter les adultes, pour se sentir acceptés, pour cacher leurs faiblesses, pour s’enfuir à la demande de compétition oppressante qu’ils retrouvent dans tous les domaines, pour attirer l’attention sur leurs parents. On pourrait apporter énormément d’exemples, mais est-ce que ces justifications ne seraient plutôt des excuses pour se cacher soi-même derrière le rôle de victime ?

Je sais que ce n’est pas facile et que cela demande une grande force de volonté de réussir à se débarrasser d’une mauvaise habitude. Je vous fais part de mon expérience personnelle. J’ai réussi à me libérer de la dépendance à la cigarette depuis 14 ans désormais et bien sûr il m’a fallu plusieurs essais échus, de la persévérance, de la détermination et une forte motivation.

Si j’ai réussi vous pouvez aussi le faire et l’effort se transforme en une grande satisfaction et fait même augmenter la confiance en soi et l’estime de soi.

La première chose à faire c’est de comprendre que la mauvaise habitude que l’on a installée répond à un besoin caché ou non déclaré à soi- même.

Qu’est-ce que cette habitude veut te communiquer ?

Qu’est-ce qu’elle t’apporte ?

Comment vas-tu te sentir si tu continues avec cette habitude à long terme ?

Quel sont les risques pour ta santé ou qui ou quoi risques tu de perdre ?

Est-ce que la prise de risque en vaut la peine ?

Par exemple : Si tu es convaincu que boire un verre de vin te relaxes après une longue journée de travail, je te demande : « il n’y aurait-t-il pas d’autres moyens de se relaxer ? »

Fort de ta conviction tu continues à boire tous les jours, car il s’ancre en toi une répétition automatique sans comprendre quel est ton vrai besoin derrière le geste de boire, qu’est-ce que cela t’apporte concrètement et combien de verres dois-tu boire pour satisfaire ton besoin de relax ?

Si seulement tu pouvais écouter « le besoin du besoin » et le satisfaire avec quelque chose qui te fais du bien démontrant à toi même de t’aimer, de te pardonner, de te respecter et de prendre bien soin de toi !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment créer une nouvelle habitude?

Créer une nouvelle habitude est possible !

Nous allons découvrir ensemble comment tu peux insérer dans ta routine de nouvelles habitudes très efficaces !!

Si nous prenons pour exemple la vie de grands hommes, couronnés de succès, qui ont réalisé des grandes entreprises, nous pouvons nous être surpris. En effet, ils ne sont pas des génies au niveau génétique. Mais ils ont tous en commun comme caractéristique d’avoir eu une grande force de volonté, une détermination hors norme et beaucoup de persistance dans leur motivation.  Voici ce qui leur a permis de s’investir jour après jour jusqu’à réaliser leurs rêves ou leurs ambitions.

« Ce sont les rituels que l’on crée dans le quotidien qui font toute la différence ».

Les dernières recherches scientifiques effectuées par l’Université de Londres ont démontré que pour créer une nouvelle habitude, il faut persévérer avec l’introduction d’un nouveau processus durant une période de deux mois et quelques jours.

Bien sûr, au début ce n’est pas facile. Tu as envie de laisser tomber, tu oppose de la résistance, tu es confus. Mais si tu arrives à dépasser cette première étape, le cerveau commence à produire de nouveaux liens neuronaux qui vont générer des automatismes et tu as de très fortes chances d’atteindre ton but.

Pour créer une nouvelle habitude il faut passer par trois phases :

La destruction :

Tu es en train de planifier un nouveau parcours cérébral, recoder ta structure émotionnelle, en un mot tu vas inventer une nouvelle version de toi, une nouvelle façon d’être.

La destruction concerne la partie ancienne qui ne te plait plus, qui ne te fait pas avancer, les convictions et émotions limitantes.

Nous avons tous vécu des moments très difficiles où nous pensions presque mourir. Et en effet, pour survivre, nous avons dû laisser mourir une vieille partie de nous, nous avons dû laisser aller le passé. Sur le moment ça n’a pas l’air sympathique. Mais après quelque temps on peut comprendre la beauté de laisser mourir ce dont on n’a plus besoin et renaître avec une nouvelle version de soi plus forte, plus sage en évolution pour le meilleur. C’est un peu comme les serpents qui changent de peau quand ils n’en ont plus besoin. Du moment où ils la quittent, ils en ont déjà une nouvelle toute prête.

La confusion :

Lorsque tu seras arrivé à la moitié de ton parcours vers le changement tu sentiras la confusion.

C’est comme quand tu fais de la randonnée à la montagne, sur le chemin qui est certainement raide, tu es presque arrivé mais avant d’atteindre le sommet tu passes par le brouillard ! Tu ne vois rien, tu es en difficulté, tu ne sais plus où tu te trouves, mais quand tu as presque perdu l’espoir, tu retrouves le soleil et tu découvres que tu as atteint le sommet.

En fait le brouillard est représenté par la confusion, qui est pourtant un vrai moment de développement et de croissance.

Donc se sentir confus est tout à fait normal.

Maintenant, tu sais que si tu veux introduire une nouvelle habitude dans ta vie, tu vas devoir passer par la peur de l’inconnu, la destruction de ce qui est désormais vieux pour toi, qui ne te convient plus (une mauvaise façon de faire ou d’être) et qu’à mi-chemin tu seras confus avant d’atteindre ton but.

La confusion est indispensable. Il n’est pas possible de transformer une maison sans devoir passer par un chantier qui occasionnera de la poussière et de l’inconfort, n’est pas ?

Intégration :

La troisième étape est l’intégration. A ce moment-là, les nouveaux rythmes et les nouveaux encodages ont été installés et intégrés. Selon les scientifiques, après cette période de 2 mois et quelques jours (un peu plus que vingt jours par étape), un nouveau tissu cérébral est en train de se former autour des parcours neuronaux. Traduit en langage courant, cela veut dire que la nouvelle habitude devient un automatisme, qu’elle est intégrée et commence à fonctionner comme les autres habitudes.

As-tu la volonté, l’intelligence, la détermination, l’envie d’installer une nouvelle habitude ?

Les gens qui connaissent le succès se sont exercés tellement de fois avant d’arriver aux résultats obtenus. Ils ont installé de nouvelles habitudes jusqu’à ce que ce soit naturel pour eux désormais.

Tu peux aussi y arriver, tu dois juste t’engager et persévérer le temps nécessaire.

 

La Gratitude

Une chose est devenue pour moi une nouvelle habitude très importante : la pratique journalière de la gratitude.

Pour démarrer le travail de développement personnel, il est fondamental, d’après moi, de commencer par apprendre à reconnaître tout ce qu’on a déjà de beau, de positif et qui fonctionne bien.

C’est une pratique qui présuppose l’observation de soi avec tout ce qui se passe autour, ainsi que les interactions avec l’environnement comme les personnes avec qui nous rentrons en contact tous les jours.

La pratique de la gratitude permet au cerveau de se focaliser sur toutes les choses positives qui font partie de la vie.

Les scientifiques qui ont étudié le cerveau humain ont découvert que le fait d’avoir des pensées négatives et d’imaginer le pire, les situations catastrophiques est tout à fait normal. En effet, cela vient du fait qu’il y a des centaines d’années, quand l’être humain devait se confronter à des risques vraiment importants ; sa vie était régulièrement menacée par des attaques d’animaux féroces. Donc l’homme était constamment confronté à la peur.

A l’heure actuelle, on peut dire que la situation a bien changé, il y a beaucoup de choses positives autour de nous. Et même si nous vivons des situations difficiles, les conditions de vie se sont beaucoup améliorées. Cependant nos cerveaux sont encore focalisés sur ce qui ne fonctionne pas dans notre vie.

Même dans les relations interpersonnelles, notre cerveau est focalisé sur les défauts de notre partenaire au lieu de voir les aspects positifs.

La gratitude quotidienne est la solution pour combattre la peur

Nous avons une capacité à nous adapter vite à toutes situations de confort et de bien-être.

Tant que nous n’avons pas encore obtenu l’objet du désir, nous le voulons de toutes nos forces. Nous nous plaignons tout le temps « comme la vie serait magnifique si on avait tel ou tel objet » : une nouvelle voiture, une promotion, un diplôme, la femme ou l’homme de sa vie. Mais une fois le but atteint, souvent nous ne lui accordons plus la juste attention, car c’est devenu normal à nos yeux.

La magie fonctionne jusqu’à que l’on obtienne ce que l’on veut, ensuite notre attention se porte vers de nouveaux buts.

L’entrainement à la gratitude permet d’élever le niveau de notre bonheur

Il suffit juste d’habituer notre cerveau à remercier chaque jour.

Un bon exercice serait d’écrire tous les jour une liste de 10 choses pour lesquelles nous sommes reconnaissant, avoir un journal ou noter toutes nos expériences incroyables, les plus simples, l’amour donné, l’amour reçu, la nourriture qu’on a tous les jours sur nos tables, vivre dans un pays en paix, être émerveillé par un coucher du soleil. Ceci juste pour donner quelques exemples, car je ne sais pas ce qui vous rend reconnaissant dans votre vie. Mais je suis sûre que vous avez beaucoup de raisons de vous réjouir et que vous réussirez à mettre en place cette chouette pratique journalière qui ira élever votre niveau de bonheur.

L’autre jour, j’ai été émue par la découverte de nouvelles fleurs qui poussé après deux ans sur la petite plante d’orchidée que je tiens au bureau. Quelle surprise, elles sont resplendissantes !!

Observez la beauté autour de vous et écrivez vos expériences sur votre journal.

Etes-vous prêts à jouer le jeu ? Amusez-vous bien.

MERCI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

90, la peur !

C’est une expression que j’ai entendue depuis très petite quand j’habitais à Naples. En effet, dans la tradition du loto, mais aussi dans la symbolique des rêves, selon les Napolitains, le chiffre 90 indique la peur. Alors, quand je jouais au loto, avec les autres enfants, en famille, nous répétions la symbolique de chaque chiffre tiré au sort. Quand arrivait le 90, tout le monde disait à haute voix « la peur » comme pour la chasser, l’éloigner le plus loin possible. Ce qui se cache derrière la « grande peur » est très personnel. Pour ma part, la pire crainte que j’éprouve est liée au tremblement de terre ou à l’éruption d’un volcan. Mais d’autres personnes angoissent à l’idée de rester enfermé dans un lieu étroit, de prendre l’avion, de l’obscurité, de mourir tout simplement, de rester seul, de ne pas avoir assez à manger, de perdre des êtres aimés, d’être abandonnés, trahis…et ainsi de suite. J’ai BEAUCOUP DE RESPECT pour les peurs de chacun, car celui qui a peur est en souffrance, cependant, l’un de nos buts est de dépasser nos peurs. Chacun vit avec ses angoisses. Très souvent, ce qui nous bloque, ce qui nous limite est généré par la peur. Comme je l’ai peut-être déjà dit dans d’autres articles, je trouve qu’il vaut la peine de comprendre que la plupart de nos peurs, soient-elles d’origine conscientes ou inconscientes, sont le produit de nos pensées. Voilà, donc mis à part les frayeurs dictées par l’instinct de survie qui nous mettent en garde d’un danger imminent, les craintes n’existent pas dans la réalité. Elles prennent vie dans notre imagination. Elles grandissent jusqu’à nous posséder, nous bloquer, nous terroriser parfois même, nous ôter le souffle. Elles nous empêchent de dormir, nous font trembler ou transpirer. D’autres peurs sont également très limitantes. Il s’agit de l’appréhension face au jugement. Être jugé peut se révéler très douloureux. L’idée seule de ne pas être bien vu, pas aimé, pas admiré, peut engendrer un mauvais comportement face à quelqu’un ou peut avoir pour conséquence que nous évitons de trop nous exposer pour ne pas prendre de risques. La peur peut être la cause de nos blocages, elle peut nous empêcher de profiter pleinement de notre vie. Cependant, ne courons-nous pas le risque d’être déjà à moitié mort dans ce cas ? Le but de la peur est de nous protéger, mais à vrai dire, nous finissons par mourir plus vite ou ne pas vivre du tout, si nous nous laissons guider par nos craintes et surtout si nous y croyons. Qu’est-ce qui peut vraiment nous arriver si nous faisons face à nos angoisses en fin de compte ? Imaginons, par exemple, un gros nuage gris, où tout semble confus, sombre. Nous pénétrons dans cette masse avec confiance. Lorsque nous y sommes complètement, formulons les mots suivants : « je rentre dans la peur, je vais à sa rencontre ». Une fois que nous y avons pénétrés, nous arrivons de l’autre côté du nuage. Là, une magnifique lumière enveloppante, pleine d’amour, nous accueille et nous rassure. Tout va bien, nous sommes sauvés. La peur est passée, nous avons réussi à traverser « l’illusion de son existence et de sa menace ». Il ne faut pas croire tout ce que nous imaginons. Un guide attentif à ce qui se passe dans notre mental est parfois bon conseiller. Posez-vous la question : « qu’est-ce qui est vrai ou pas vrai ? » Comment vais-je réagir à ceci ou cela ? N’oubliez pas : vous avez le pouvoir sur vos pensées et vos actions. Donc pourquoi ne pas remettre en question nos peurs ? Nous pouvons apprendre à observer vers quoi nous portons à notre attention et ainsi veiller à attirer dans notre réalité ce qui est bon pour nous, plutôt que ce qui nous fait peur et qui nous dérange. Savez-vous que plus nous sommes concentrés sur ce que nous ne voulons pas, plus, selon la loi d’attraction, nous allons attirer dans notre réalité ce qui est négatif ? Je vous confie un secret : je mets en pratique cette observation. Je vous assure que cela fonctionne, les résultats sont extraordinaires et comme tous les nouveaux concepts, si nous voulons qu’ils deviennent de nouvelles habitudes, c’est une question d’entraînement. Il faut pratiquer au quotidien. Je ne peux pas dire que je n’ai jamais peur.  Mais je crois que pour bien vivre, il vaut la peine d’affronter et de dépasser nos craintes. Rappelons-nous que tout ce que nous pensons peut se manifester dans notre vie. A vous d’observer sur quoi se porte le plus votre attention !                          

Les fêtes et la compassion

Les jours de fêtes, il y a une excitation particulière, beaucoup de mouvements dans les rues, dans les magasins. C’est une période particulière, car nous arrivons à la fin de l’année et nous sommes tous appelés à faire un bilan de notre vie. Souvent sous prétexte des fêtes, nous avons aussi beaucoup d’attentes.

Cette agitation externe est probablement aussi le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de chacun.

Combien de fois vous vous-êtes dit que c’était la dernière fois que vous alliez adhérer aux fêtes, car quelque chose n’a pas fonctionné selon vos attentes ?

Alors pourquoi n’arrivons-nous pas à changer ce que nous ne voulons plus ?

Chaque année, les attentes, les envies, les désillusions sabotent le but des fêtes. Vivre des jours tranquilles, dans une belle atmosphère, en famille, en harmonie, dans la joie et dans la bonne humeur avec le sens de gratitude pour tout ce qu’on a et pour tout ce qu’on est.

Pour certaines personnes, les fêtes sont des moments de prière profonde où ils se reconnectent à leur spiritualité à travers leur religion ou pas.

Cette grande machine de mille engrenages se remet en route avec tout ce qui suit.

Pourquoi créons-nous toujours les mêmes dynamiques embêtantes ?

Pourquoi nous laissons-nous guider par nos egos, sont-ils plus fort que tout ?  Est-ce vrai tout ce qu’ils nous font faire, tout ce qu’ils nous disent ? Qui dit vrai ? Nous ou eux ?

Il y a des gens pour lesquelles les dires de leur ego était tellement durs qu’ils n’ont pas supporté ce poids. Ils ont suivi de fausses pistes jusqu’à mettre fin à leur vie.

Les fêtes amènent un mélange de tout. Il y a ceux qui se sentent seuls au monde et ceux qui le sont vraiment. Ils luttent pour vivre, pour rester dans ce monde.

Il y a ceux qui ont tout et qui ne le voient pas.

Ceux pour qui tous les jours sont pareils, qui n’ont pas besoin des fêtes pour se sentir heureux ou pour découvrir la tristesse.

Ceux pour qui il faut être heureux, ceux qui ont les meilleures intentions du monde entier. Ceux qui trouvent tout inutile, ceux qui se plaignent de tout et de tout le monde.

Ceux qui ont des agendas toujours pleins et qui n’ont jamais le temps pour les autres. Ceux qui s’échappent le plus loin possible.

Ceux pour qui tout doit être parfait, lumineux.

Ceux qui attendent les fêtes pour se disputer ou tout casser.

Ceux qui sont naturellement contents et finalement, ceux qui essayent de gâcher le bonheur des autres !

Eh oui, nous sommes compliqués parfois, c’est comme si nous étions toujours des enfants qui se bagarrent à l’école enfantine !

Je propose cet article non pas pour juger qui que ce soit, même pas moi-même, mais pour réfléchir et se concentrer sur ce que nous souhaitons attirer dans notre vie.

Si nous voulons vivre de beaux jours de fête, si nous voulons être sereins, en bonne compagnie et vivre la magie, si nous désirons avoir le cœur heureux et plein d’amour, comment devons-nous comporter ? Où notre regard doit- il se poser ? Que pouvons-nous faire ou ne pas faire pour notre bonheur et celui des autres ?

Je pense que dans un monde idéal, il serait très utile d’avoir de la compassion, c’est à dire avoir la capacité de regarder les autres, de se mettre à leur place et prêter une oreille attentive pour essayer de comprendre qui est l’autre et d’être dans une relation du style :

« Moi je suis un peu toi et toi tu es un peu moi ».

« Cela me rend triste lorsque je te sens malheureux »

Explorons la compassion ces prochains jours, ces prochaines semaines. Ayons donc un esprit ouvert et bienveillant, d’attention-intention les uns envers les autres dans une attitude de respect profonde de l’être humain, afin de transformer nos souffrances et nous entraider à guérir.

Bonnes fêtes à tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Confiance En Soi

D’où vient la confiance en soi ?

Il paraît qu’un grand nombre de personnes souffrent de ce qui a été défini comme un mal du siècle. Oui exactement, nous tous avons souffert ou avons éprouvé un manque de confiance en soi, en nos capacités, en nos qualités par période.

Nous avons construit et structuré (…ou pas) notre confiance en nous pendant l’enfance dans le regard de nos parents.

Nous avons pu être appréciés, aimés, considérés, complimentés et cela nous a permis de bien enraciner en nous, en profondeur, notre confiance en soi et nous sentir sûr de nous, de nos talents et à l’aise, capables de vivre dans le monde sans peur et sans craindre le jugement d’autrui.

Au contraire, si nous n’avons pas assez de confiance en nous, nous avons peur de ne pas représenter assez pour nos être chers, pour nous- mêmes, pour la société, dans notre travail, dans nos relations. Le fait d’être en manque de confiance, nous fait vivre constamment dans l’insécurité. Souvent, cette dernière est également liée à un manque d’estime de soi.

Dans ces cas, le jugement des autres devient indispensable pour le saboteur qui se nourrit de notre faiblesse. Il essaye de nous convaincre de devoir répondre constamment aux attentes des autres pour ne pas être soumis aux jugements et surtout par peur de ne pas être aimés et appréciés. Donc la grande peur de la personne qui est en manque de confiance en soi, est de vivre (revivre) la désillusion de retrouver le regard de désagrément, de désapprobation, de son image dénigrée chez LES AUTRES.

La personne qui est sûre d’elle et qui à pleine confiance en soi, en ses capacités, ses qualités agit librement sans conditionner ses actes et ses résultats à un jugement, une autorisation de la part de quelqu’un (considéré supérieur ou meilleur).

En fait l’intensité de l’attente que nous mettons sur l’avis de l’autre devient tellement importante que si la réponse ne devait pas être positive nous en serions complètement détruits.

Ce qui est positif est que si nous découvrons/admettons avoir peu de confiance en nous, que nous voulons bien structurer, booster notre confiance et notre estime de soi, nous pouvons toujours le faire. Il n’y a aucune contre-indications pour s’améliorer dans la vie et apprendre à s’aimer.

Il n’y a personne qui peut nous aimer plus que nous-mêmes. Nous seuls, nous nous connaissons tellement bien ! Nous connaissons nos besoins, notre façon d’être unique.

Avoir confiance en soi signifie, selon ma vision, s’accepter, s’aimer, se parler avec gentillesse et bienveillance.

Avoir de belles pensées pour soi dès le réveil du matin. Planifier, imaginer de belles choses à vivre.

Pour moi, vivre en confiance avec soi-même c’est aussi s’offrir des cadeaux de temps en temps, aller manger dans un bon restaurant, de la bonne nourriture ; Faire attention à ce que nous mangeons. Je mange avec le goût de savourer de bons plats qui me font plaisir et je n’introduis pas n’importe quelle nourriture dans mon corps, juste pour nourrir un vide intérieur. Je ne bois pas de l’alcool de manière démesurée pour arroser mes angoisses et mes frustrations. Notre corps a besoin d’être traité avec amour.  Au bout d’un moment, il nous transmet ce dont il a besoin, il communique par le biais de signaux. Envie, pas envie, vibrations de bonheur, de dégoût. C’est quand nous avons perdu le contact avec notre corps, la seule manière dont il dispose est de communiquer avec la douleur, avec les maladies, pour nous dire que le chemin que nous suivons n’est pas correct pour nous.

Apprenons à nous sensibiliser, à nous écouter, à faire attention à tous les signaux du corps, à nos envies, à ce dont nous avons vraiment besoin ou pas besoin.

D’ailleurs, apprendre à dire « non merci », c’est aussi se respecter, se faire confiance, s’aimer.

Nous ne devons pas nous adapter coûte que coûte à un groupe. Nous ne devons pas nous sentir obligés de faire ce que les autres font. Si par exemple, nous n’avons pas envie de boire de l’alcool lors d’une soirée entre amis et que nous refusons le verre tendu. Même si les autres nous regardent avec déception, nous ne devons pas boire pour faire plaisir ou pour avoir le sentiment de faire partie du groupe. Nous avons probablement peur d’être rejetés, d’être ridiculisés. Mais le moment où vous arrivez à refuser, parce que pour vous c’est ok de ne pas boire, vous commencez à être spécial, unique et en totale confiance ; Quand vous arrivez à dire stop à toutes les mauvaises habitudes dans le but de vous faire du bien, pour vous respecter, c’est de l’amour, ça c’est être soi.

Combien de fois dans votre vie avez-vous accepté des choses que vous n’aimiez pas, seulement pour faire plaisir à quelqu’un d’autre ? Le temps de faire ce que vous voulez faire pour vous-même est arrivé, même si pour les autres, ce n’est pas cool, même s’ils tentent de vous faire sentir coupables, et même si vous faites des erreurs. Au moins vous pourrez dire que c’était grâce à vous et à personne d’autre.

Commencez tout de suite à faire des choses qui ne font plaisir qu’à vous, vous ne devez pas demander la permission à d’autres, mais seulement à vous-mêmes. Que pensez-vous qu’il puisse vous arriver, si vous décidez pour vous-mêmes, pour votre bien ? Peut -être le risque est-il de commencer à prendre goût à être vous- même, à vous amuser, à vous sentir bien dans votre peau, à vous réjouir de votre vie et à devenir vraiment les réalisateurs, les producteurs, les acteurs de votre propre vie.

Burnout

On parle énormément du burnout, un phénomène très actuel dans le monde du travail, dans les entreprises, mais aussi dans d’autres contextes.

Le terme « burnout » est né en 1940 dans le cadre de l’ingénierie aéronautique, puis il a été intégré dans le domaine de la psychiatrie à partir des années 70.

Le burnout n’est pas considéré comme une maladie, mais un syndrome caractérisé par une grande fatigue, la perte d’intérêt, une attitude cynique, une diminution de ses performances, une prolongation d’un état de stress excessif.

Qui sont les personnes à risque ? Ce sont des personnes qui ont une mauvaise estime de soi, qui vivent dans une compétitivité excessive, les personnalités qui sont trop dans le contrôle et celles qui ont des expectatives professionnelles élevés.

Pour comprendre un peu le tableau clinique du burnout il se compose de 4 stades :

Stress important :

Epuisement physique et émotionnel

Dépersonnalisation, cynisme et indifférence

Sensation de sans issue et mépris de soi

 

Symptômes affectifs :

Dépression

Labilité émotionnelle

Angoisse

 

Symptômes cognitifs :

Sentiment d’échec

Perte de confiance

Culpabilité

 

Symptômes Physiques :

Céphalées, nausées, trouble du sommeil

Douleurs chroniques

La chose plus importante consiste à exclure toutes les causes somatiques avant de conclure à un syndrome de burnout.

Il faut passer par un diagnostic, une anamnèse, des analyses et des examens cliniques.

Puisque c’est un sujet très fréquent qui touche de plus en plus les employeurs et les employés, il serait utile d’obtenir une reconnaissance de la part du milieu professionnel, afin de comprendre quels sont les facteurs de risques de certains travailleurs. Puis de mettre en place un système de prévention.

Je pense qu’il serait également très utile pour déculpabiliser le patient affecté d’un burnout.

En effet, la personne affectée d’un burnout va vivre des moments très difficiles, pendant une période donnée, pour se remettre en forme. Mais de plus, quand elle retournera au travail elle va devoir s’intégrer à nouveau. Elle devra faire face aux regards gênants des collègues et aux préjugés de la direction. Car souvent, dans une telle situation, il manque de communication/information et de soutien de la part des personnes ou organes compétents.

Pourquoi certaines personnes sont touchées plus d’autres ?

Certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres pour des raisons personnelles, parfois pour des causes environnementales comme par exemple la demande de produire davantage, plus vite ce qui va augmenter le stress. Il y des phénomènes qui s’amplifient chez des personnes qui ont une certaine disposition au stress, celles-ci devraient revoir la gestion de leurs priorités, certaines sont trop exigeantes, trop perfectionnistes.

Ces personnes se laissent déborder. Elles n’arrivent pas à dire non, elles ont des migraines dues à la charge de pensées, elles sont dans la compétitivité négative.

Comment peut- on faire pour vivre dans l’équilibre ?

C.G.Jung disait que la motivation nait de l’homme !!

La mésaventure du burnout peut arriver à n’importe qui, mais reprendre une vie normale est possible, reprendre le travail est possible.

La personne qui a vécu cette expérience va se préserver, se recentrer, rester à l’écoute de soi, des messages de son corps et faire attention à ses émotions (tristesse, colère, peur, honte, etc.). Elle va les considérer aussi comme des messages importants, elle va apprendre à accepter, à laisser venir, mais au même temps à gérer (travailler) pour ne pas être complètement envahi ou guidés par elles.

Nous vivons dans un monde qui est hyper connecté, nous sommes hyper sollicités, nous vivons parfois à 100 à l’heure, sans jamais faire de pauses, sans nous ressourcer. Nous fonctionnons en modalité automatique comme si nous étions des robots (non –stop).

C’est à nous-mêmes d’interrompre ce processus et de lâcher ce qui est de trop pour nous.

On ne peut pas tout faire à la perfection !

Il est très important de faire le vide. Décharger son cortex est fondamental. Être ancrés dans le présent ici et aujourd’hui, donnera de l’intensité à son quotidien.

Faisons attention aux phrases qui nous poussent à nous mettre sous stress : il faut que, je dois, j’aurais dû, il aurait fallu que.

C’est alors que la perspective change !

Avec du recul, du lâcher prise, de l’équilibre et un travail sur soi-même grâce à une aide bienveillante et professionnelle, nous permet de nous retrouver et nous nous autorisons à vivre la vie avec plaisir.